Economie
L’option a été levée, le mercredi 9 avril, par le syndicat des professionnels de la route dénommé FORC (Force routière congolaise). C’était au cours du point de presse qu’a animé leur président André Tshikoyi, au siège du syndicat situé sur route By Pass dans la commune de Lemba.
Se disant non convaincu des griefs mis à charge des transporteurs des poids lourds, André Tshikoyi demande à l’autorité urbaine de lever sa mesure au plus tard jeudi matin, afin de permettre le dialogue en vue de clarifier la situation.
Au cas contraire, a-t-il menacé, les transporteurs de la route seront contraints d’arrêter le travail. Selon lui, la mesure du gouvernement provincial viole le Code du travail et met en péril l’économie de la ville.
Toutefois, il a reconnu au gouvernement provincial le droit de prendre des décisions pour réguler la circulation. Mais, il s’insurge contre les raisons évoquées par l’autorité urbaine pour justifier sa décision. A savoir : les poids lourds sont à la base des embouteillages et bouchons dans la ville.
Pour le président de la Forc, affirmer pareille chose est une insulte à l’endroit des conducteurs des poids lourds, vu les services qu’ils rendent à la population, en dépit des difficultés qu’ils rencontrent sur la route pour ramener des produits à Kinshasa. Les causes des embouteillages sont ailleurs, soutient-il.
A ce sujet, il a fait remarquer que tout le monde sait, y compris la police de roulage, comment on devient chauffeur à Kinshasa. Tous ceux qui roulent à Kinshasa ne sont pas nécessairement des professionnels de la route, contrairement aux conducteurs des poids lourds qui subissent une formation avant de se voir confier un camion poids lourd. Où seraient passés les « 207 » pour incriminer les poids lourds d’être la cause des embouteillages ?
Par ailleurs, les protestataires avancent comme raisons de leur indignation : l’insécurité et les accidents. A ces propos, leur représentant indique que la nuit, les chauffeurs sont souvent victimes de l’insécurité. Il fait remarquer qu’ayant fui la capitale à cause de la chasse aux « kuluna » par la police l’année dernière, ceux qui commettaient des forfaits à Kinshasa se seraient retranchés dans l’arrière-pays notamment sur la Nationale n°1. Ce qui fait que les transporteurs sont de temps en temps braqués par ces hors-la loi.
D’après André Tshikoyi, la plupart des accidents qu’on enregistre sur l’axe Kinshasa-Matadi se commettent la nuit. Raison pour laquelle rouler la nuit présente plus de risques d’accident que le jour.
Enfin, le président du syndicat des transporteurs des poids lourds évoque le Code du travail qui prévoit une rémunération à la hausse lorsqu’on travaille la nuit pour justifier, encore une fois, leur protestation.
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