Société
Au fil des années, la tenue vestimentaire de la fille kinoise en particulier et congolaise en général se dégrade. Nous assistons à un spectacle de striptease dans la rue. Les habits ne cachent plus l'ensemble du corps, mais plutôt certaines parties jugées intimes. C'est la dépravation des mœurs.
Jadis, la tenue vestimentaire de la jeune fille congolaise était un modèle du genre pour les populations environnantes. La pudeur était le mot d'ordre que chacun se donnait. Son corps était une cathédrale sainte que personne ne pouvait violer du regard. Tout était mis en œuvre pour garder ce sanctuaire intact. Des tenues à base de pagne et des « Libaya » (blouse ou veston confectionné avec un pagne) étaient à la mode, de longues robes recouvraient l'ensemble du corps, des blouses-chemises et des chemises couvraient le buste alors que le dessous était recouvert par une jupe simple ayant une fente de moins de 10 cm. Une grosse ceinture empêchait les pantalons non moulus de descendre en-dessous de la taille.
Cependant, c'est après la fin de la deuxième République que tout a changé. La femme a retrouvé plus sa féminité, sa valeur et la non conscience de soi.
Aujourd'hui, le corps de la jeune fille congolaise est devenu une vitrine où on expose les parties du corps à volonté. Certaines mettent en avant la poitrine grâce à des habits destinés à être portés en-dessous des autres, la ceinture n'a aucune utilité car, le pantalon moulu doit descendre en-dessous de la taille, la jupe lorsqu'elle est longue, a une fente de plus de 10 cm, la mini-jupe est très en vogue. Plusieurs modèles pervers ont fait leur apparition : dos nus, bustier, bras cassés, collant, de petites culottes, des mini robes. Tous ces modèles traduisent l'indécence et l'inconscience de la femme d'aujourd'hui. Le paraître devient une obsession et on est prêt à tous les sacrifices pour être à la mode.
La mondialisation, à travers les échanges culturels, a favorisé la montée de ces antivaleurs. Les films et les séries télévisés transforment les mentalités de la jeune fille d'aujourd'hui. Le contact de notre culture avec celle occidentale crée un déséquilibre dans la tête des jeunes filles, en stimulant leur féminité. Par conséquent, le paraître, l'habillement devient le seul atout pour plaire.
« La mode nous oblige à nous vêtir ainsi. Il faut être à la page. C'est sans intention de plaire aux hommes. Il faut être sexy, on cherche à plaire à soi-même avant de plaire aux autres », explique Sahara Bukasa, 21 ans, étudiante à l'IFASIC.
« L'habit ne fait pas le moine », dit-on, mais on reconnaît le moine par son habit. Il faut soigner sa tenue afin d'éviter de s'attirer les yeux curieux des passants au risque d'être traitée de prostituée.
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