La RDC envisage d’atteindre un taux de croissance de 9,5 % en 2014

Le ministre délégué auprès du Premier ministre en charge des Finances, Patrice Kitebi, a indiqué lundi, à l’issue de la réunion hebdomadaire de la troïka stratégique du gouvernement présidée par le Premier ministre Matata Ponyo, que la République démocratique du Congo envisage d’atteindre un taux de croissance de 9,5 % en 2014. Le ministre des Mines, Martin Kabwelulu, qui était associé à cette séance de travail, a présenté à cette occasion une étude  sur le boom de l’industrie minière, notamment le cuivre, sur le marché mondial dont la courbe demeure  ascendante, soit 6.666 USD la tonne, avant d’indiquer que la production minière du pays s’est largement intensifiée en dehors  du cuivre, du cobalt.

Il a ajouté que la production du coltan et de la cassitérite a repris et que celle de l’or s’est diversifiée davantage. Ces productions minières, a dit le ministre des Mines, stabiliseront les recettes d’exportations du pays, mais elles permettront aussi de diversifier les contributions des provinces. La réunion de la troïka s’est penchée sur l’évolution des prix à intérieur qui est relativement stable et a présenté un taux  d’inflation mensuel à la fin du mois de mars de 0,152 %, alors que  le taux d’échange de la semaine dernière  est resté stable  et on envisage même  d’enregistrer une appréciation  de taux parallèle, a laissé entendre le ministre des Finances.

Patrice Kitebi a par ailleurs annoncé des dispositions adoptées par la Banque Centrale du Congo (BCC) pour asseoir le processus de dédolarisation, avant de noter qu’au mois de mars, 63 million Usd ont été achetés dans un contexte stabilité.  Ce qui a porté les réservés  nationales à près de  1 .794 .000 USD. A ce sujet, a –t-il déclaré, la BCC a été instruite de poursuivre avec une politique  intelligente d’achat de devises pour atteindre à la fin de ce mois un stock de réserves internationales devant se situer autour de 1.8000.000 USD. Selon le ministre  des Finances, il n’y a pas de raison majeure de retournement  qui pourrait ramener le pays à la situation de 2008, bien au contraire il y a une  vraie diversification au niveau de la  production minière.

Pour lui, sur le plan de l’économie réelle, il a noté quelques inquiétudes  sur l’évolution de la cour, notamment au sujet du prix sur le marché mondial. Pour lui, toutes les indications signalent une diversification au niveau de la production  minière, citant le cas du cuivre et du cobalt, dont le cout est resté stable, la cassitérite et l’or, minerais dont la production est en train de reprendre.