Science & env.
L’agriculture et l’énergie étant deux secteurs à l’origine des émissions de gaz à effet de serre, plusieurs ministères ont mis chacun en place, depuis des mois, un groupe technique de travail dans le cadre du processus Nama (mesures nationales d’atténuation de gaz à effet de serre). Le processus Nama est un programme de développement durable du ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme.
Repartis en deux groupes, celui de l’Agriculture a tenu sa première réunion, le vendredi 21 mars 2014, dans la salle des réunions du Sesam, et celui de l’Energie, le mercredi 27 mars 2014. au ministère des Mines. C’était pour examiner entre autres points, la revue et la validation du rapport 2013, la formulation des axes de travail pour 2014, la définition des axes stratégiques pour le processus Nama dans le pays, l’indication des ateliers à organiser en 2014, la communication sur la formation prochaine des cellules de développement durable, et la restitution des ateliers suivis par ces deux membres tenus à Livingston (Zambie) relatifs à la formation sur le renforcement des capacités des systèmes nationaux de surveillance des forêts pour le REDD+ et systèmes d’inventaire national des gaz à effet de serre et celui de Tunis (Tunisie) sur la formation de la conception MRV.
La communication, un outil de travail
Lors de ces échanges, les membres de ces deux groupes ont estimé que notre pays étant détenteur de la passive essentielle de l’Afrique centrale d’une part, et la deuxième grande forêt du monde, d’autre part, les Congolais doivent tous s’impliquer dans la protection de l’écosystème en général et de la forêt équatoriale en particulier. A ce sujet, les groupes de travail ont suggéré la prise en compte des questions relatives à la réduction des gaz à effet de serre sur toute l’étendue de la république. Ils ont demandé à toutes les cellules de développement durable formées de pouvoir focaliser leurs programmes sur « le social, l’environnement et l’économie », afin que le Congo soit protecteur d’un écosystème générateur de l’argent, profitable à ses populations locales et autochtones, en veillant au respect des normes de l’environnement.
Les secteurs de transport, le bâtiment, les déchets, sont aussi les plus grands producteurs de gaz à effet de serre. Quant au problème du gaspillage d’énergie, les membres dudit groupe recommandent l’utilisation des ampoules économiques, de les éteindre la nuit, et d’éviter d’utiliser du charbon, etc. Les industriels sont donc tenus de surveiller régulièrement leurs appareils.
Toute cette réflexion a permis d’étudier comment limiter les émissions des gaz à effet de serre, quelle stratégie mettre en place pour réaliser ces projets, et installer les cellules de développement durable dans chaque ministère, de telle manière qu’elles soient en mesure de répercuter les informations aux divisions provinciales et au territoire. Elle a recommandé l’intégration des universités dans ce processus, avec l’appui des corps professoral et estudiantin, a conclu Christophe Mampuya, président du groupe de travail Agriculture.
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