Inga III : Bruno Kapandji explique les contours du projet aux étudiants de l’UPC

Le ministre des Ressources hydrauliques et Electricité Bruno Kapandji a expliqué aux étudiants de l’Université protestante au Congo (UPC) les contours du projet Grand Inga ou Inga III. C’était vendredi dernier au cours d’une journée d’échanges organisée en partenariat avec la cellule de gestion du projet Inga III et axée sur la problématique de la « Construction du grand Inga, facteur de développement de la RDC et de l’Afrique, mythe ou réalité ? ».

Expert en ce domaine, Bruno Kapandji a survolé le contexte du projet avant de faire un aperçu historique du site, en passant par la construction du site Inga 1 et Inga 2. Les enjeux économiques, les besoins en électricité et les études de faisabilité de la chute Inga 3 et ses lignes de transport ont aussi été abordés avec intérêt par ce membre du Gouvernement. Il a précisé qu’au-delà de la construction de la future centrale, un dispositif hydroélectrique existe déjà sur le fleuve Congo à ce niveau. Avec les centrales d’Inga I d’une capacité de 351 MW et Inga 2 d’une capacité de 1424 MW, 2 centrales en service depuis 1972 et 1982, gérées par la Société nationale d’électricité (Snel).

Dans son exposé, le patron de l’Energie en RDC a fait savoir à ces futurs cadres que Inga III basse chute « devrait permettre de combler le déficit en électricité de la RDC et répondre aux besoins de la consommation domestique de la population, des industries minières et de la demande de l’Afrique du Sud. A cette première phase s’adjoindront de nouvelles étapes qui permettront aux pays d’Afrique australe, du Nord-Est du continent et d’une partie de l’Ouest de bénéficier de la production du site ».

A terme, poursuit-t-il, « Le complexe du Grand Inga a pour objectif de fournir massivement, à plus de la moitié du continent africain, une énergie renouvelable et bon marché. Inga présente un caractère hautement intégrateur, à la fois à l’échelle régionale et au niveau international ».

L’étude sur l’impact social et environnemental a montré que cette phase n’a pas d’incidence sur les populations, précise le ministre avant d’ajouter que : « Celles-ci ne seront pas affectées par les zones inondées qui resteront faibles ».

Une manière de sensibiliser davantage au projet Inga III, le coordonnateur de la cellule de gestion, Ir Bernard Diayele, initie, à cet effet, un cadre de communication de proximité. Ce, afin de permettre aux Congolais de bien cerner le développement du projet qui va déclencher le développement économique de la RDC.