JC Vahamwiti initie l’identification biométrique

C’est hier jeudi 6 mars que Jean-Chrysostome Vahamwiti, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a lancé le processus d’identification biométrique des agents et fonctionnaires de son ministère. Cette opération administrative, qualifiée d’éclairée par les fonctionnaires du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, a comme objectif louable, le rajeunissement du personnel de ce secteur. Ce, par la mise à la retraite honorable des agents ayant atteint l’âge légal de retraite. Jean-Chrysostome Vahamwiti ne le fait pas par hasard. Il s’appuie sur les stratégies déclaratives de ses différents services du ministère qui lui donnent de la matière, à savoir, les effectifs réels des agents et non des fictifs. Le recensement biométrique qui intervient dans les quatre mois à venir aura entre autres retombées positives, la mécanisation des agents qui ne le sont pas encore.

Dans son adresse à la presse, le ministre Jean-Chrysostome Vahamwiti, a souligné que cette opération de recensement biométrique de tous les agents du ministère de l’Agriculture et du développement rural, est très importante pour l’Administration de son ministère. Selon lui, cette opération visant tous les agents sous-statuts et sous-contrats ne devra souffrir d’aucun couac ou de manipulation à quelque niveau que ce soit. Car, tous les agents qui entrent dans les critères seront gratuitement recensés.

A en croire le ministre de l’Agriculture et du développement rural, l’opération vise le rajeunissement du personnel de son ministère par la mise à la retraite honorable de tous les agents ayant atteint l’âge de retraite. A ce titre, les statistiques déclaratives de différents services de son ministère renseignant sur les effectifs des agents. Elles démontrent que dans l’ensemble, l’Agriculture et le Développement rural, totalisent 23.858 agents dont 18.363 agents pour le secrétariat général à l’Agriculture, Pêche et élevage, et 5.495 pour celui du Développement rural.

Le ministre a rappelé qu’un agent de l’Etat sous-statut est celui qui est engagé par le ministre de la Fonction publique par l’attribution d’un numéro matricule. « Nul ne peut prétendre à la retraite par l’Etat congolais s’il n’a jamais été régulièrement un agent de l’Etat. Par ailleurs, tous les responsables politiques actifs à différents niveaux savent qu’ils n’ont pas de pouvoir d’engager des agents de l’Etat, si ce n’est sous la forme prescrite par la loi sous la coordination du ministre de la Fonction publique », a-t-il fait savoir.

Il a également indiqué que l’opération de recensement biométrique que le ministère va mener dans les quatre prochains mois ne vise pas la mécanisation de ceux des agents qui ne le sont pas encore. Elle concerne la mise à la retraite des Congolais ayant servi le secteur agricole et rural et qui ont atteint l’âge de 65 ans, âge légal en RDC. C’est pourquoi après la retraite, le ministre a annoncé qu’interviendra l’engagement de milliers de jeunes cadres dans le respect de la loi en la matière et de préférence sur concours, tel qu’a été le cas pour le recrutement des 500 jeunes cadres en 2011 au sein de son ministère.

Le ministre Vahamwiti a indiqué que cette opération rencontre donc la vision du chef de l’Etat dans son chantier création d’emplois. En ce mois de mars, consacré à la femme, le ministre Vahamwiti a pris l’engagement au nom du Gouvernement. Il a promis que quand interviendra l’engagement de nouveaux techniciens agronomes, vétérinaires et techniciens de développement rural, les jeunes femmes bénéficieront de 30% déjà consacrés en RDC là où les candidatures féminines crédibles le permettront.

Le ministre Vahamwiti a par ailleurs, indiqué qu’en vue de matérialiser le démarrage du recensement, lui et son collègue de la Fonction publique ont signé le 13 février 2014 un arrêté interministériel instituant une commission ad hoc. Ce, après l’autorisation expresse du Premier ministre Matata Ponyo, rappelant la nécessité de maîtriser les effectifs des agents et fonctionnaires de l’Etat dans chaque ministère. Il a enfin remercié la Banque mondiale qui, à travers le financement du projet PARRSA, va accompagner l’identification biométrique.