La Société nationale de chemin de fer au Congo sortira-t-elle des tunnels ?

L’avènement des entreprises minières en République démocratique du Congo a fait changer beaucoup de choses, cette multiplicité d’entreprise est remarquable ici au Katanga. Dommage !  Certaines de ces entreprises minières ne profitent pas aux autres. C'est le cas de la SNCC. Cette dernière ne se retrouve malgré le poids du secteur minier, alors que toutes les entreprises qui en ont pris l'image facilitent aussi la circulation de la monnaie ce dernier temps. C’est le cas de l’INSS, Bolloré AFRICA logistique, la société nationale d’électricité etc…

Où est la SNCC ?

La réponse est simple, elle est là, mais avec un statut orphelin qu’on peut lui attribuer malgré la multiplicité de  "père nourricier", qui est le secteur minier, c’est un non-événement pour la SNCC. Comparativement aux autres institutions, la vraie réponse est qu’elle est vraiment oubliée.

Pourquoi la SNCC ?

A-t-elle fait son temps et ne mérite pas un autre départ ? Non ! Ou disons que c’est parce qu’il y a d’autres sociétés  de transports qu’elle est négligée ? Ça ne serait pas une raison. C’est parce qu’on la voyait tomber et on la regardait comment elle s’écroulait. Le niveau où elle se retrouve, il faut l’union pour faire la force c’est-à-dire l’implication et la bonne volonté de tous.

Oui, elle peut sortir des tunnels

Juste lui remettre dans ses droits, essayer de faire un pas en arrière, nous ferons vivre la SNCC. C’est notamment lui remettre tous les marchés liés aux marchandises de valeur comme les minerais. Les voies ferrées qui existent déjà pour certaines destinations ne nous disent pas quelques choses ?

A Lubumbashi par exemple le tronçon gare-ruashi mining, Lubumbashi-fungurume "minerais TFM Kolwezi" Lubumbashi "produits KCC" ainsi que les produits de brasserie etc…

Ces dernières hypothèses peuvent rapidement et facilement relancer la SNCC même avec des anciens  wagons. On ne prétendra jamais relancer la société si les marchés qui lui sont confiés ne coûtent pas comme les oranges, les ananas, champignons, qui viennt de Dilolo, ou encore les chenilles et djilombo lombo qui viennent du Kasaï. Ça ne nécessite un regard particulier de tous.