Economie
C'est un grand centre de négoce international qu'il faille capitaliser.
L'actualité du monde du commerce est entre autre focalisé ce jour sur le marché « Lufu », situé à la frontière congolo-angolaise dans le territoire de Songololo au Bas-Congo à quelques 300 kilomètres de Kinshasa.
Beaucoup de jeunes congolais, et des femmes qui se débrouillent dans le commerce, ont depuis, plusieurs mois déjà ciblé la frontière de Lufu où est organisé simultanément chaque samedi un marché de part et d'autre de la frontière. Selon des échos qui nous parviennent de là, ce marché hebdomadaire offre beaucoup d'opportunités à tous ceux qui s'y rendent par le fait qu'ils ont la possibilité d'acheter des produits divers en provenance de l'Angola à un prix abordable où ils se retrouvent facilement. Il en est de même pour des gens en provenance de l'Angola qui viennent aussi achète des produits fabriqués ou circulant au Congo.
Ces échanges sont apparemment fructueux. Et l'on soutient même que le commerce se développe et ce marché prend de l'ampleur qu'on n'attendait pas. C'est dans cette optique qu'une délégation de haut rang du ministère de l'Economie et Commerce conduite par son directeur de cabinet, Daniel Mulenda est allé visiter le week-end dernier le marché frontalier. En compagnie de quelques opérateurs économiques asiatiques, responsables des sociétés. Congo Futur, Socimex, Sokin et autres.
Selon l'ACP qui livre l'information dans son édition d'hier mercredi, 5 février, la visite du délégué du ministère de l'Economie et Commerce, avait pour objet, s'informer du fonctionnement du marché Lufu et envisager une restructuration devant aider à rentabiliser davantage ce centre de négoce.
Mais il se fait que dans le constat fait par le Dircab de l'économie et commerce, Lufu est qualifié de marché pirate parce que reposant sur des textes caduques et non adaptés aux réalités du moment. Pour la délégation, ce marché est organisé depuis une dizaine d'années à travers un protocole d'accord initié par les autorités administratives de Mbanza-Kongo pour l'Angola et du territoire de Songololo pour la RD Congo. En vue de favoriser les échanges commerciaux des produits agricoles pour le bien-être des populations vivant de part et d'autre.
Aujourd'hui ce marché a franchi des étapes. Il ne sert pas aux simples échanges des produits agricoles. Ce qui nécessite logiquement une adaptation des textes.
La Société civile de Songololo a eu à se prononcer sur ce sujet. Pour elle en effet, il n'est pas mauvais que le gouvernement accorde une attention à ce marché frontalier qui profite à une bonne frange de la population tant congolaise qu'angolaise. Lufu martèle-t-elle, n'est pas un marché pirate. Il est légal. Et participe au budget national de l'Etat à travers les recettes qu'il produit. La DGM qui l'a compris a érigé des nouveaux bureaux à Lufu dans des bâtiments modernes qui font la fierté du pays. Ce qu'il y a faire, c'est de capitaliser les choses et non compliquer les choses pour favoriser les seuls produits des Libanais et autres Indo-pakistanais. Démontrant ainsi à suffisance ce que qu'ils privilégient toujours les intérêts de ces Indo-pakistanais et Libanais au détriment des nationaux.
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