Economie
Lesdites études portent respectivement sur « L’Estimation de la fonction de la demande de monnaie pour l’Economie de la RDC » et « L’Estimation de la règle de Taylor et le mécanisme d’ajustement au taux directeur par la BCC ».
Deux communications ont été faites au cours de cette cérémonie de présentation officielle des résultats des études des experts de la BCC. A savoir : l’allocution du Directeur général de la politique monétaire et des opérations bancaires Jean-Louis Kayembe, et le discours d’ouverture de la conférence du vice-gouverneur Jules Bondombe.
Après avoir dévoilé l’intitulé des études menées dont les résultats allaient être présentés, le DG Kayembe wa Kayembe a indiqué que les travaux desdites études avaient débuté l’année passée.
Vu la pertinence des résultats auxquels elles ont abouti, la Banque centrale a jugé utile de faire appel à quelques scientifiques et décideurs des politiques économiques, en vue de discuter de la fiabilité des conclusions.
Pourquoi développer une fonction de la demande de monnaie ? S’est-il interrogé, avant de répondre en ces termes : « La fonction de la demande de monnaie est au cœur de toute relation fiable entre la masse monétaire et revenu nominal. Si elle est stable, les fluctuations de la masse monétaire ou la vitesse de circulation de la monnaie, sont automatiquement liées aux variations des déterminants de la demande de la monnaie ».
A l’occasion, il a rappelé l’action de la politique monétaire. Elle consiste en une gestion adéquate et efficiente de la liquidité en vue d’obtenir et de maintenir la stabilité du niveau général des prix, en fournissant les bases d’une croissance économique saine et durable. A ce titre, l’action de la politique monétaire constitue le gage de tout processus de développement.
Donc, a-t-il conclu, l’objectif premier de la politique monétaire est de lutter contre l’inflation.
En outre, le Directeur général de la politique monétaire et des opérations bancaires de la BCC, a renseigné que la demande de monnaie implique la connaissance du système financier en présence, en englobant les intermédiaires financiers, les marchés financiers et l’ensemble des mécanismes institutionnels.
« Historiquement, la demande de monnaie a fait l’objet d’importantes recherches motivées principalement par les besoins d’ajustement des politiques monétaires aux évolutions technologiques, économiques et financières. Ces études ont été menées depuis longtemps dans les pays industrialisés avant de s’attendre peu à peu aux pays en développement ».
A son tour, le vice-gouverneur a indiqué que ça fait plus d’une décennie que la BCC a amorcé un vaste programme de modernisation afin de renforcer son efficacité dans la réalisation de ses missions principales, notamment en ce qui concerne la conception, l’orientation et l’évaluation de la politique monétaire nationale.
« Dans cette optique, par souci d’efficacité et de nécessité de complémentarité, la Banque centrale a résolu de travailler en partenariat avec les universités et divers partenaires au développement, notamment la Banque africaine de développement et le Fonds monétaire international, qui l’accompagnent dans son Programme de modernisation ».
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