Société
En séjour de travail à Kinshasa, le ministre bruxellois des Relations internationales et membre de la Commission communautaire française (COCOF), Rachid Madrane, a annoncé trois micro projets prioritaires à réaliser d’ici automne 2014 dans certaines périphéries de Matete, Bumbu et Selembao.
Le ministre bruxellois des Relations internationales et membre de la Commission Communautaire Française (COCOF), Rachid Madrane, a annoncé, hier lundi 28 octobre, une série de micro projets prioritaires à soutenir dans le domaine médical, de l’enseignement et de l’entreprenariat féminin à Kinshasa.
Après avoir pris des contacts avec des opérateurs sur le terrain à Kinshasa, le ministre belge en charge de la Formation professionnelle, de la Culture, du Transport scolaire, de l’Action sociale, de la Famille, du Sport et des Relations internationales, Rachid Madrane, a annoncé ces projets à la presse.
A l’en croire, le premier projet concerne la maternité du dispensaire les « Collines de Selembao » qui sera dotée d’une dizaine de lits. Il y a aussi tout un travail sur la question de la planification familiale, sujet sur lequel travaille la Maison de la laïcité. « Il faut que des femmes et des hommes congolais arrivent à gérer le taux de natalité qui est un peu très élevé, ils doivent eux-mêmes choisir le moment où ils peuvent faire des enfants qui puissent bénéficier de logements décents, d’une bonne éducation, et d’une bonne nutrition. A cette question, je pense que le planning familial peut être une réponse en amont. Et ensuite, on pourra s’occuper de tout ce qui est contraception... ; le deuxième projet concerne tout ce qui est enseignement. Là aussi, il y a des écoles fondamentales dont celle située à Matete qui dispense un enseignement de base à tous les élèves; le troisième projet concerne l'entrepreneuriat féminin. Là, nous allons, avec les autorités locales et la ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant, renforcer la dynamique. Donc, au côté de ces autorités, nous allons répondre à des problématiques ponctuelles qui ne trouvent pas de réponses. Concrètement, nous allons venir avec des moyens financiers pour soutenir ces actions », a déclaré le ministre bruxellois.
Réponse aux attentes de la population
Il a également renchéri : « Je suis aussi là pour négocier un projet sur une Commission mixte permanente à l’automne 2014. Mais avant d’arriver là, je suis venu pour me faire une idée concrète sur le terrain. Ce, pour ne pas être un ministre assis dans son bureau, sans connaître la réalité de problèmes qui dérangent la population ».
A noter que cet ancien journaliste belge s’est dit « très impressionné par les initiatives qui sont mises en place pour le moment, on sent qu’il y a beaucoup de talents et d’énergies qui se déploient ici au Congo ; je suis impressionné aussi par le dynamisme que l’on trouve à la fois dans le monde médical, culturel, le monde de l’enseignement. Au fait, tous ces secteurs non marchands, qui cherchent non pas la rentabilité mais plutôt l’intérêt général de la population. Je trouve qu’il y a un grand dévouement ».
Au-delà des projets congolais soutenus jusque-là par la Wallonie-Bruxelles International (WBI), la Région wallonne et la Communauté française de Belgique, Rachid Madrane a indiqué les motivations de son pays à appuyer ces micro projets : « Je crois que rien ne sert de multiplier des projets. Il faut plutôt partir de besoins, de demandes de la population. On voit bien que dans certains coins reculés de la capitale, il y a des dispensaires et là, on vous demande de petites maternités, des laboratoires. Là, on peut soutenir. Nous allons soutenir de petits projets qui, au départ comme de petites gouttes, vont demain faire de grands fleuves et répondre aux besoins concrets de la population. Concrètement, nous voulons d’abord partir de besoins de la population, trouver des opérateurs sur le terrain qui soient capables de mener à terme ces projets, et enfin soutenir ces projets de façon à répondre directement aux besoins concrets de la population ».
A noter que cette série de visites amorcées à Kinshasa par le ministre belge des Relations internationales s’étend jusque jeudi prochain.
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