Société
L'Institut national de sécurité sociale (INSS), à travers sa Division urbaine de Kinshasa-Est, a organisé hier jeudi 17 octobre, dans la cité de Kinkole, une journée de sensibilisation en faveur des promoteurs des établissements scolaires privés implantés dans la commune de la N'Sele. A travers cette initiative, l'INSS cherche à mobiliser les responsables d'écoles privées en vue d'assujettir leurs enseignants au régime de sécurité sociale. Le Directeur urbain de Kinshasa-Est, Jules Mabiala, qui a mené cette campagne, a centré son message autour de la sécurité sociale pour convaincre les initiateurs d'écoles privées à préparer les vieux jours de leurs agents.
Venus de tous les quartiers de la commune de la N'Sele, les responsables d'établissements scolaires ont bien répondu à l'appel lancé par le directeur du centre de perception de l'INSS/Kinkole, Jérôme Simena. Cet échange, organisé sous forme d'un jeu des questions-réponses, a permis au directeur urbain de l'Institut national de sécurité sociale de Kinshasa-Est d'éclairer la lanterne des promoteurs et préfets des écoles privées. Un échange qui a également donné l'occasion à Jules Mabiala d'expliciter les missions et les ressources de l'INSS.
Dans ses réponses, il a éclairé ses interlocuteurs sur les avantages qu’il y a à s'affilier à l'INSS. Véritable tribun, Jules Mabiala a été très explicite : « le devoir social des employeurs est de payer les cotisations sociales alors que celui de l'INSS est de payer les prestations sociales. Un employeur affilié à l'INSS s'attend clairement à la protection sociale de ses travailleurs ».
A la question d'un préfet d'une école de savoir ce qui advient au cas où le travailleur meurt bien avant le moment de bénéficier de ses cotisations sociales, Jules Mabiala a répondu en ces termes : « Il faut d'abord savoir que ce sont les travailleurs actifs qui financent les actions des passifs. Si un travailleur meurt, c'est la veuve qui doit bénéficier du paiement des prestations sociales. Ou ce sont les enfants, les orphelins. Voyez-vous que vous ne perdez pas ! ».
A un promoteur qui voulait savoir ce que doit faire un enseignant cumulard, le Directeur urbain a donné une réponse claire : « Un enseignant qui dispense des cours dans trois écoles, a aussi le droit de cotiser chaque mois. Et l'INSS qui s’en rendra compte arrivera à lui payer une enveloppe consistante, le moment venu. L'avantage réside dans le fait qu'il bénéficiera d'une grande part des prestations sociales ».
Pour le Directeur de la DUK-Est un travailleur qui s'affilie à l'INSS bénéficie d'une carte biométrique, qui lui donne tous les droits des prestations sociales. Cette campagne de sensibilisation, menée dans la commune de la N'Sele, a été l'occasion pour les promoteurs d'établissements scolaires, préfets et enseignants d'être édifiés sur l'INSS, sur ses missions ainsi que sur ses avantages.
Au regard de l'intérêt de la campagne, les responsables de cet Institut national de sécurité sociale sont invités à étendre cette action dans tous les coins de la commune, voire de la ville de Kinshasa. Ceci, bien entendu, pour permettre aux uns et aux autres de comprendre pourquoi il faut préparer ses vieux jours.
Avec la flamme allumée par le directeur urbain de Kinshasa-Est, Jules Mabiala, sur instruction de la Directrice générale ai de l'INSS, Agnès Mwad Nawej, il y a moyen d'étendre cette action dans tous les secteurs de la vie nationale.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Les plus commentés
Politique Les graves accusations du cardinal Ambongo contre le gouvernement congolais !
20.04.2024, 32 commentairesPolitique Primaires à l'Union sacrée : ''Une manière planifiée d'écarter Vital Kamerhe de la course à la tête de l'Assemblée nationale'' (UNC)
22.04.2024, 15 commentairesPolitique «Soutenir Tshisekedi pendant la campagne de 2023 ne signifie pas donner un chèque blanc à son entourage des binationaux pour piller le pays »(A-Daniel Shekomba)
22.04.2024, 9 commentaires
Ils nous font confiance