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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Provinces

Assemblée provinciale du Bas-Congo : la session ordinaire budgétaire ouverte sur un ton de cohésion provinciale

2013-10-14
14.10.2013 , Kinshasa
Provinces / Economie
2013-10-14
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L’honorable président a invité la population du Bas-Congo à se fédérer autour de l’idéal de paix et de fraternité.

C’est devant plusieurs personnalités venues de différents secteurs de la vie provinciale que le président de l’Assemblée provinciale, l’honorable Léonard Nsimba Nzungila avait présidé solennellement la cérémonie marquant l’ouverture de la session ordinaire de septembre 2013 consacrée aux prévisions budgétaires 2014.

 Dans son mot d’ouverture, le président de l’Assemblée provinciale a axé son discours sur la tenue de la session ordinaire de septembre 2013 qui est principalement une session budgétaire, sur des points saillants ayant fait l’actualité dans le Bas-Congo pendant que les députés provinciaux étaient en vacances parlementaires, et enfin s’appesantir sur la problématique de la réintégration au sein de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo de quelques anciens élus de 2006 sans oublier la cohésion provinciale, étant donné que celle-ci est le socle indispensable de l’unité provinciale appelée de tous les vœux.

Au cours de cette période et en dehors du budget proprement dit, l’Assemblée provinciale, a martelé l’honorable président de cet organe délibérant, va continuer à jouer le rôle qui est le sien. «  En utilisant les méthodes de contrôle constitutionnel prévues, l’Assemblée provinciale va, avec les yeux ouverts, organiser des missions d’évaluation pour s’enquérir, auprès de différents ministères, du degré d’exécution du budget réaménagé  que les députés provinciaux ont adopté le 03 juillet 2013 et qui a été promulgué par le gouverneur de province à travers l’édit budgétaire rectificatif n° 003/13 du 15 juillet 2013. » a-t-il expliqué.

Il est entendu que ce budget pour l’exercice 2014 arrive au moment de la concrétisation de l’une des recommandations de la dernière conférence des gouverneurs de provinces tenue à Kananga au Kasaï-Occidental. Cette conférence, point n’est besoin de le rappeler, réconforte l’implication des provinces dans le processus de reconstruction et de développement de nos communautés de base, à travers le transfert des pouvoirs, des compétences, des ressources et des charges pour certaines matières relevant de la compétence exclusive des provinces mais gérées jusqu’alors par le gouvernement central.

Le président de l’Assemblée provinciale a rappelé à l’assistance la visite du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, au Bas-Congo. Cette visite a gratifié cette partie du Sud-Ouest de la RDC où il est venu dans le cadre d’une activité de très haute portée économique et sociale. Le challenge, a fait savoir Léonard Nsimba Nzungila, en valait vraiment la peine.

Dans le cadre de la Révolution de la Modernité, il s’agissait d’inaugurer la station d’atterrage permettant la connexion de la République démocratique du Congo à la fibre optique. Cette fibre à l’avantage d’assurer, désormais, une liaison à haut débit de la RDC au reste du monde. Et comme pour paraphraser le Chef de l’Etat dans son discours du 07 décembre 2009 sur l’Etat de la Nation, nous pouvons constater qu’avec de telles réalisations, les signes vitaux de la province du Bas-Congo, et à travers elle ceux de la Nation congolaise tout entière, sont donc plus porteurs d’espoir que d’inquiétude, a-t-il poursuivi.

On comprend tout de suite que le Bas-Congo a vocation d’être la fille aînée et la locomotive de toutes les provinces de la Rdc, comme le soutient l’illustre, le professeur Isidore Ndaywell. A cet effet, l’honorable Léonard Nsimba Nzungila de dire haut et fort : « Il nous est donc demandé de participer aux efforts de la Société Congolaise des Postes et Télécommunications pour la protection des infrastructures et du câble optique enfoui dans le sol contre tout acte irréfléchi de vandalisme ».

Souci de fédérer autour de l’idéal de paix et de fraternité

Le président de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo ne s’est pas empêché d’épingler, sans détour, un phénomène qui prend dangereusement racine et ampleur dans le Bas-Congo au risque d’être institutionnalisé, lequel est basé sur la pratique des antivaleurs, de l’intolérance politique et de la manipulation de la population dans les milieux urbains. Il s’agit notamment des accents récurrents, pour le moins discourtois, entre certains frères et sœurs évoluant dans les institutions nationales et ceux évoluant en province.

Il poursuivra en ces termes : « En effet, au lieu de s’adonner à des querelles byzantines, nous pensons qu’il y a urgente nécessité que les députés nationaux comme provinciaux conjuguent leurs efforts pour obtenir une efficiente rétrocession des recettes provenant de l’exploitation du pétrole, des dividendes du péage sur la Nationale n°1, des retombées financières et économiques de l’exploitation des carrières de Kasangulu, dans l’objectif salutaire de rehausser le niveau de développement et de bien-être de nos communautés. En agissant ainsi, les parlementaires se conformeront à l’esprit et à la lettre de l’article 100 de notre Constitution », Il a chuté sur ce chapitre en ces termes : « Veillons donc, tous, frères et sœurs vivant dans le Bas-Congo, à prendre pour modèles les personnes qui ont le souci de fédérer toutes les forces vives autour de l’idéal de paix et de fraternité. »

Une autre situation ayant défrayé la chronique dans la province du Bas-Congo est celle relative au procès qui oppose devant la Cour d’appel de Matadi, l’Assemblée provinciale aux anciens députés élus de 2006 qui avaient opté, et tout le monde s’en souvient, pour les postes politiques leur proposés à l’époque dans l’exécutif provincial. Par respect au principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs, il nous semble indiqué de laisser à l’organe judiciaire compétent saisi de cette cause de se prononcer en toute indépendance, dira Nsimba Nzungila.

« A l’exemple du président de la République, chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, mettons un peu de passion dans l’amour que nous vouons à notre pays et à notre province tout en luttant en faveur de la restauration de l’autorité de l’Etat », a-t-il recommandé. Il a ainsi invité chacun à s’efforcer d’intérioriser la profondeur des valeurs cardinales de notre peuple que sont l’honnêteté, l’amour et le respect mutuel, pour faire du Bas-Congo une oasis de paix.

Que faut-il faire en cas de problèmes qui fâchent ? A cette question, Léonard Nsimba Nzungila de répondre : «  Recourrons-nous à nos pratiques de « kinzonzi » pour réfléchir, échanger et débattre, en toute liberté, dans un langage humble et courtois. C’est d’ailleurs ce que nous demande la République pour consolider la cohésion tant nationale que provinciale. Cette façon de faire a même justifié la tenue des assises des concertations nationales dont nous espérons des conclusions bénéfiques pour la Nation congolaise tout entière. »

Au retour de leurs vacances parlementaires, les élus provinciaux ont noté un souhait justifié de la base allant dans le sens de l’amélioration des conditions sociales de nos communautés. « Leurs desiderata nous fondent ainsi à nous tourner vers le numéro un de l’exécutif provincial ».

Les attentes de la population

S’adressant au gouverneur de province, le président de l’Assemblée provinciale s’est exprimé en ces termes : « La population du Bas-Congo, dans toutes ses communautés de base, a, sans équivoque, exprimé sa volonté quasi unanime et pertinente quant au changement démocratique à la tête de l’exécutif provincial en octobre 2012. Elle a, ainsi, porté cette volonté à la connaissance de ses représentants respectifs de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo. Et, de fil en aiguille, la volonté du peuple a abouti à l’ordonnance présidentielle d’Investiture n°13/002 du 22 janvier 2013 prise après le discours du Chef de l’Etat sur l’état de la Nation devant les deux chambres du Parlement réunis en Congrès. Lors de votre prise de pouvoir, beaucoup de défis restaient et restent encore à relever. Beaucoup d’espoirs étaient et sont encore permis pour la population du Bas-Congo qui, de Kasangulu à Muanda, a accueilli avec liesse le nouveau chef de l’exécutif provincial. A beau jeu, beau retour, dit-on ».

La population du Bas-Congo, soutiendra-t-il, attend légitimement beaucoup du mandat du gouverneur de province. Elle est en droit, ce jour, de récolter de toutes les structures politico-administratives de la province des dividendes socio-politiques en termes d’amélioration de son bien-être au quotidien. Toutes les institutions provinciales ont le devoir politique et moral de concrétiser les vœux de cette population, et ce, sans désemparer ni atermoyer, a martelé Léonard Nsimba Nzungila. « Ainsi, notre population compte sur votre amour et sens de sacrifice pour cette province qui nous est tous chère », a dit le président de l’Assemblée provinciale au gouverneur Mbadu.

Il a sollicité du haut de la tribune, au nom de son institution, l’indulgence de cette population pour un quelconque aspect ou domaine de la vie au quotidien qui n’a pas encore fait l’objet de l’attention souhaitée, en rapport avec ses attentes de bien-être social. « Qu’elle soit rassurée que les Institutions provinciales sont à pied d’œuvre pour trouver les voies et moyens de satisfaire, tant soit peu, ses besoins », dixit Nsimba Nzungila.

De l’auto prise en charge

Le bonheur commun repose sur l’implication tout azimut de toutes les couches sociales dans le développement du Bas-Congo. C’est ainsi qu’il vaut mieux que, dorénavant, toutes les Institutions que sont l’exécutif provincial, l’Assemblée provinciale, les entités territoriales décentralisées, la société civile, etc. puissent unir leurs efforts pour une auto prise en charge en vue d’une jouissance rationnelle des ressources de la province du Bas-Congo. « Malgré nos dissensions et nos diversités tant politiques que philosophiques, travaillons sans relâche pour donner un nouvel élan d’enthousiasme à notre province », a objecté le président de l’Assemblée provinciale.

En effet, le Bas-Congo est une province formidable où il fait beau vivre. Mais rien de bon ne peut se faire avec une conscience chargée ; rien de bon ne peut se faire sans la paix ; rien de bon ne se faire sans la tolérance et rien de bon ne peut se faire sans la cohésion et la communion d’esprits, a-t-il ajouté en invitant les uns et les autres à se pardonner mutuellement et à écrire ensemble une autre page glorieuse de l’histoire du Bas-Congo.

Il a exhorté ses collègues à poursuivre, avec acharnement et persévérance, le travail entamé depuis la mise en place de leur Institution. Ils seront tous jugés au vu de leur production tant sur le plan législatif que du contrôle parlementaire et de la représentation efficace et efficiente de leurs populations respectives.

Au cours de la session ordinaire de mars dernier, l’Assemblée provinciale a adopté trois édits et exercé ses autres pouvoirs constitutionnels de contrôle sur l’exécutif et les services publics provinciaux, avec des questions orales, des questions d’actualité et des missions d’enquête. « Ainsi, nous vous saurions gré de vous montrer toujours disponibles, tant en séances plénières qu’en réunions des commissions », a indiqué Léonard Nsimba Nzungila qui dira que la matière est abondante. Des propositions d’édits sont déjà à l’étude et seront soumis à l’examen au cours de cette session que l’on veut tous fructueuse.


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