Société
M. Crispin Nlanda, président du CALCC, qui s'est entretenu avec les participants au tour du thème : « appel à la repentance et à la réconciliation nationale », a commencé par décrire la RDC du point de vue géographique, historique, culturel et anthropologique. Partant de toutes ces considérations, Il est arrivé à la conclusion selon laquelle, le Congo est effectivement une terre bénie car a-t-il souligné, il n'y a pas un seul pays au monde qui rassemble autant de richesses que la RDC. D'où pour lui, le Congo a une mission et un destin. C'est une nation sur laquelle repose la responsabilité non seulement de créer l'unité Africaine mais aussi de porter le leadership du continent. Pour que le Congo puisse porter le flambeau d'une nouvelle civilisation, a-t-il fait savoir, il faudrait que tous les leaders du pays, de la base au sommet, se conformer aux principes divins. Crispin Nlanda recommande à tout un chacun de se repentir, de lutter contre la corruption et le détournement de l'argent et de ne jamais accepter d'adhérer dans des mouvements ou associations réputés par les antivaleurs. Mais il pense que le pardon est le moyen par excellence pour qu'on arrive à une vraie réconciliation nationale.
Le second intervenant José Mbu, qui s'est appesanti sur la corruption et la faible gouvernance de la RDC, n'est pas allé par le dos de la cuillère pour dénoncer la corruption qui a pris corps à tous les niveaux de la vie nationale. A cet effet, il a invité les participants, qu'il est temps, de poser l'acte obligé et nécessaire contre la corruption morale, culturelle, des finances publiques, institutionnelle.
Pour mettre fin à la corruption, qui est à la base de la faible gouvernance, l'analyste et expert pays de corruption, recommande entre autres la mise en place d'agences indépendantes contre la corruption, la mise en place d'une plate-forme des partis politiques irréprochables contre la corruption en RDC.
L'occasion faisant le larron, une déclaration a été lue par le coordonnateur national Christopher Ngoy, à l'intention des tous les membres de la société civile, présents à ce 1er Forum citoyen. Il ressort de cette déclaration que la société civile s'est engagée résolument pour une race des congolais imbus des valeurs de haute intégrité et de responsabilité. « Ainsi est-il illusoire de remettre le Congo sur les rails sans qu'il y ait eu repentance, pénitence et réparation ». C'est en ces termes que le coordonnateur national s'est exprimé tout en indiquant que ce n'est pas avec les acteurs entachés qu'on peut repartir sur des nouvelles bases.
Pour la société civile de la RDC par la bouche de M. Ngoy, la réconciliation des acteurs à tous les niveaux s'impose et la reconfiguration des institutions demeure l'apanage du souverain primaire qui doit s'atteler à restituer la vérité, parer à toute éventualité et s'impliquer à travers un engagement effectif dans la lutte contre la corruption sous toutes ses formes.
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