Société
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Maker Mwangu Famba, a souhaité - à travers les membres de l’Intersyndicale des enseignants de l’EPSP avec lesquels il s’est entretenu le samedi 5 octobre dans la salle de réunion de son cabinet - bonne fête à tous les enseignants de la République démocratique du Congo. Et ce, à l’occasion de la journée mondiale des enseignants commémorée le 5 octobre de chaque année.
Au menu de cet entretien : les conditions de vie des enseignants du secteur public de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel.
Le ministre Mwangu Famba a qualifié cette journée de « très importante », a déclaré le président de l’Intersyndicale des enseignants de l’EPSP, Jacques Lukunku, dans son compte rendu à l’issue de l’audience leur accordée par le ministre.
« Le gouvernement est en train de fournir des efforts pour améliorer les conditions des enseignants sur le plan salarial, sanitaire et surtout social », a indiqué le ministre de l’EPSP qui a révélé, à ce sujet, qu’à partir de l’année prochaine le paiement des salaires de quelques enseignants du primaire du secteur public sera pris en charge par la France dans le cadre de la coopération qui existe entre ce pays et la République démocratique du Congo.
« Incessamment, le ministre de l’EPSP va, avec ses collègues du gouvernement, examiner le cahier des charges que lui a remis l’Intersyndicale des enseignants de l’EPSP », a révélé le président de cette structure qui a saisi cette opportunité pour évoquer les problèmes auxquels sont confrontés les enseignants du secteur public de l’EPSP. Il s’agit, a-t-il dit, de l’augmentation des salaires, de paiement de la prime de diplôme, du pécule des vacances, de la prime de technicité, etc.
Incessamment aussi, le ministre de l’EPSP et les membres de l’Intersyndicale des enseignants de l’EPSP vont se retrouver pour examiner ces problèmes, a annoncé le président de cette structure. A ces problèmes s’ajoutent d’autres, notamment celui des enseignants nommés par ordonnances présidentielles, payés à ce jour mais non à leurs grades de nomination, observe-t-on.
Prié de comparer la situation actuelle des enseignants du secteur public de l’EPSP à celle de 2007, année de la nomination de l’actuel ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel au sein du gouvernement Gizenga 1, le président de l’Intersyndicale des enseignants de l’EPSP a fait savoir « qu’elle s’est sensiblement améliorée ». Un pas a été franchi, mais il y a encore du chemin à parcourir, a-t-il fait observer.
Les membres du Syececo interpellent le gouvernement
Réunis au siège social du Syndicat des cadres de l’éducation (Syececo) situé dans la commune de Masina, à Kinshasa, les membres de ce syndicat ont interpellé le gouvernement pour améliorer les conditions sociales des enseignants, dans un communiqué parvenu le samedi 5 octobre 2013 à notre Rédaction.
A l’occasion de cette journée, ces délégués syndicaux ont examiné, entre autres, la situation salariale des enseignants.
Après examen, ces délégués ont demandé à l’autorité budgétaire ainsi qu’à tous les détenteurs du pouvoir d’Etat d’améliorer les salaires des enseignants dont celui du dernier s’élève à 57 000 francs congolais et 113 000 Fc pour le préfet des études. Ils proposent, par conséquent, un minimum de 100 000 Fc au dernier et 250 000 Fc au préfet des études.
Ils lui demandent également de payer tous les 266 000 enseignants non payés et qui dispensent les enseignements dans les écoles depuis plusieurs années. Car l’Etat ne peut pas engager les enseignants, leur donner du travail et les garder impayés jusqu’à ce jour, arguent-t-ils.
D’ici le 5 octobre 2014, le gouvernement-employeur devra abandonner définitivement le système d’enseignants non payés dans le milieu scolaire, conseillent-ils avant d’exiger la mise à la retraite des enseignants ayant presté pendant 30 ans, voire plus, car la plupart sont complètement épuisés physiquement. Ils ont donc sollicité le rajeunissement du personnel enseignant pour assurer l’efficacité dans l’action enseignante.
Enfin, ils ont remercié le gouvernement pour son programme visant la construction de nouvelles écoles à travers le territoire national, la distribution de manuels scolaires et la poursuite de la gratuité de l’enseignement à l’école primaire.
Pour rappel, la journée internationale des enseignants a été décrétée pour souligner le rôle important que jouent les enseignants dans la société et dans le développement des pays. Sans enseignants, il n’y a pas d’enseignements. Tout comme il n’y a pas d’écoles sans élèves, observe-t-on.
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