Près de 400 000 personnes dans le monde meurent chaque année de l’Hépatite C, selon l’OMS

Près de 400 000 personnes dans le monde meurent chaque année de l’Hépatite du type C par manque des médicaments appropriés, rapporte un document de l’OMS parvenu mardi à l’ACP. Selon la source, cette maladie du foie, causé par le virus « VHC » se transmet le plus souvent par le sang contaminé, soit par des aiguilles souillées utilisées pour injecter les drogues légales ou illégales, soit par transfusion sanguine non testée.

Il n’existe aucun vaccin contre l’Hépatite virale C. Toute fois, en prenant rapidement soin du patient, l’évolution de l’infection vers les atteintes du foie (cirrhose et cancer) requérant des hospitalisations et des soins plus couteux, comme la greffe du foie, peuvent être évités, a fait savoir l’OMS.

Cette agence onusienne exhorte les gouvernements à s’imprégner de ce problème de façon plus urgente, en l’incluant dans leurs programmes nationaux de santé  et en investissant plus d’argent pour son éradication.

En outre, l’OMS appelle les personnels de santé et les proches des malades à sensibiliser les populations à cette maladie, étant donné qu’une personne sur cinq seulement à travers le monde sait qu’elle est infectée et reçoit des soins nécessaires. La majorité parmi ces personnes infectées non traitées contractent un cancer ou une cirrhose de foie.

Les Antiviraux à action directe pour guérir les principales souches de VHC

Par ailleurs, l’OMS  indique qu’une nouvelle catégorie des médicaments « Antiviraux à action directe » (AAD), peut guérir les six principales souches du virus « VHC », avec un taux de réussite de plus de 90%.

Cette innovation, précise la source, a été prouvée par environ trois millions sur quelques 71 millions des porteurs du virus VHC de l’Hépatite du type C qui ont été soignés en recevant le traitement dont ils avaient besoin.

Cette recherche s’inscrit dans le cadre du programme d’élimination de l’Hépatite virale C en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030, convenu par les ministres de la santé, il ya deux ans. Ce qui signifie réduire de 90% le nombre des nouvelles infections et de 65% les décès, a conclu cette agence onusienne.