Société
Un accident de la circulation s’est produit, le dimanche 15 avril 2018 dans l’après-midi, sur le boulevard du 30 juin, au niveau du siège de l’Institut national de sécurité sociale (INSS), dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. En effet, un véhicule de marque Toyota Hilux, en provenance du siège national de l’INSS, est entré en collision avec une autre Toyota TX qui roulait sur le boulevard du 30 juin et se dirigeait vers la Gare centrale. D’après les témoins de cet accident, le chauffeur de la Toyota Hilux était en état d’ivresse alors qu’il avait pris la quatrième bande gauche pour se diriger vers la Gare centrale.
Au moment où le conducteur de la Toyota Hilux, venant de l’INSS, voulant s’engager sur la bande gauche, a actionné le clignotant pour changer de bande, sans faire attention. Et la collision de deux véhicules est vite arrivée. Accusé d’être à la base de cet accident, Tony, le chauffeur de la marque Toyota Hilux, a balayé d’un revers de la main cette accusation. Il prétend n’avoir pas vu le clignotant : « Je roulais vers la Gare centrale. Lui céder ou non la priorité, cela dépendai t de moi. Je la lui ai r ef usée. Vous tenez compte de ça ? Ce n’est pas un problème, car c’est de mon droit de ref user. »
Par ailleurs, ce même chauffeur « ivre » estime que le comportement affiché par son collègue est « un manque de courtoisie routière. Il est vrai que j’ai bu. Et même si je suis en état d’ivresse, pourquoi faut-il qu’il insiste ? J’allais vers la Gare centrale et lui m’en a empêché ». De son côté, l’élément de la Police de circulation routière (PCR), dépêché sur les lieux de l’accident, considère cet acte comme « un refus d’obtempérer aux règles établies dansle Code de la route ».
D’après lui, ce chauffeur ne pouvait pas plaider non coupable, car il n’a pas respecté ses ordres. « En tant qu’agent qualifié, mon rôle est de mettre de l’ordre pour éviter les embouteillages. Alors que j’avais stoppé le passage de façon à permettre au véhicule conduit par cet agent de l’INS S de passer, c’est le moment choisi par le chauffeur de la Toyota Hi lux a r ef usé de se soumet tre à mes ordres. Au final, voilà la catastrophe », a déclaré cet élément de la PCR qui a requis l’anonymat.
ALCOOL ET EXCÈS DE VITESSE
L’Officier de police judiciaire (OPJ) du commissariat de la Gombe s’était également rendu sur le lieu pour constater le fait. Selon lui, l’ivresse au volant et l’excès de vitesse sont la cause principale de cet accident. « C’est déplorant de voir les chauffeurs bafouer leurs obligations vis-àvis de la route, alors qu’ils sont censés les appl iquer. Un agent qual ifié connaît la priorité. Il détient le pouvoir de pr év enir un danger. Et si possible, de changer la bande au véhicule. Pour ce cas examiné, l’accident est causé par un excès de vitesse et surtout par l’alcool », a tranché l’officier. Cet accident de la circulation n’a pas causé mort d’homme ni de dégâts matériels.
On signale toutefois que les tôles de ces véhicules sont fondues. En plus, l’un des chauffeurs est sorti avec quelques blessures superficielles au niveau de son bras gauche. Il a été acheminé à un dispensaire de la place pour des soins appropriés. Le chauffeur à l’état d’ivresse a été mis aux arrêts par des agents de l’ordre pour avoir proféré des injures à leur endroit.
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Un accident de la circulation s’est produit sur le boulevard du 30 juin, au niveau du siège de lNSS.