Provinces
Pendant et après la pluie, la circulation est très difficile pour les habitants de différentes communes de Kinshasa, tant au centre-ville qu’en banlieues. Non seulement les véhicules commis au transport en commun sont rares mais aussi les routes en délabrement aux nombreux nid-de-poule deviennent boueuses. Ce qui amène les automobilistes à se faire de l’argent sur le dos de passagers à bord de leurs véhicules.
Les prix de la course en taxi ou taxi-bus sont revus à la hausse, multipliés par deux ou par trois, pendant ou après la pluie à Kinshasa. Selon l’humeur du jour de l’automobiliste qui, parfois, s’adonne à ce vilain jeu pendant qu’il menace de pleuvoir.
« DEMI-TERRAIN » : UNE ESCROQUERIE
La pluie diluvienne du lundi 9 avril à Kinshasa a occasionné, comme il en est le cas en pareille circonstance, une perturbation en ce qui concerne les transports en commun. Pour les conducteurs de motos et automobilistes, c’est une aubaine. Car, très souvent, s’ils ne sectionnent pas le trajet pour faire payer le double, voire le triple du tarif normal – c’est ce que les Kinois appellent ‘‘demi-terrain’’, une pratique qui frise l’escroquerie, car cela consiste à sectionner le même itinéraire en deux ou trois tronçons.
Aussi multiplient-ils carrément ce tarif par deux ou par trois. À prendre ou à laisser. Et malheur à celui dont les poches ne sont pas, car il n’a d’autre solution que d’emprunter ‘‘la ligne 11’’, c’est-à-dire la marche à pied. Dans la commune de Ngaliema, par exemple, les passagers empruntant la ligne DGC-Pompage n’étaient pas épargnés des caprices de ces conducteurs de motos et d’automobiles.
Qui ont usé de cette pratique de ‘‘demi terrain’’ jusqu’au niveau de Camp Munganga en exigeant 300 Fc, avant de poursuivre sur Pompage en faisant débourser le même montant pour les taxis et taxis-bus. Malins, ces chauffeurs savent que lorsqu’il pleut ou après la pluie, tout le monde voudrait arriver vite à la maison. Aussi se résigne-t-il parfois à prendre des raccourcis et à payer le prix imposé. S’agissant de motos, ici, la pratique de ‘‘demi-terrain’’ n’est pas de mise. Seulement, de 500 Fc, comme d’habitude, on est passé à 1 000 Fc.
A LA BASE, DÉLABREMENT DE LA CHAUSSÉE ET BOUCHONS
Cette situation a poussé Le Potentiel à savoir pourquoi ces changements de comportement et des prix de la course. Selon les conducteurs de motos et les automobilistes, pendant et après la pluie les arrangent, car cela leur donne l’occasion de majorer le prix de la course et/ou de sectionner le trajet. Le prix du carburant à la pompe ayant été revu à la hausse, le tarif de la course n’a pas connu de majoration. Pour eux, le carburant est brûlé pour rien parce qu’ils ne gagnent rien. Encore que la route, qui n’est pas en bon état, provoque de nombreux bouchons sur l’avenue Mama Yemo.
Au bout du compte, tous ceux qui empruntent cette ligne ne se plaignent, car non seulement ils ne sont pas habitués à ce tarif imposé, mais aussi ils déplorent le faible pouvoir d’achat de la population. Seulement, on ne peut que déplorer l’attitude de l’autorité urbaine qui, constate-t-on, semble être indifférente. La réfection des artères principales de la capitale contribuerait à la baisse du prix de la course et permettrait également aux motos et véhicules de connaître moins de pannes.
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Pendant et après la pluie, les transports en commun sont rares. Ce qui amène les automobilistes à se faire de l’argent sur le dos de passagers.