Société
Des familles éprouvées font face à plusieurs tracasseries à Siforco, à Masina. Les éléments de la police commis à la garde de ce cimetière, autrefois fermé pour des raisons non encore élucidées et désormais rouvert à la population, ne facilitent pas la tâche aux familles venues enterrer leurs proches.
Situé à la lisière de la commune urbano-rurale de Masina, le cimetière de Siforco connaît une présence très remarquée d’agents de l’ordre. A leurs yeux, les conditions exigées par les gestionnaires du cimetière avant de procéder à l’enterrement n’ont pas de sens dès lors que la famille éprouvée ne répond pas à leur demande.
Il s’agit en premier lieu pour chacun de membres de la famille éplorée de disposer d’une carte d’identité avant d’accéder au cimetière. Les porteurs de cercueil contenant la dépouille ne sont pas dispensés. Ce qui, parfois, fait que la délégation de la famille éprouvée passe plus de temps devant la barricade érigée par ces agents de l’ordre. Tous qui ne sont pas munis de cartes d’identités ne sont pas autorisés à accéder au cimetière. A moins de monnayer l’entrée.
Ce qui fâche plus d’un observateur, constate-t-on, ce sont les mesures d’imposition faites à l’endroit de tout véhicule faisant parti du cortège pour l’enterrement. Même les corbillards ne sont pas épargnés. Tout corbillard débourse une somme équivalent à 1.000 fc. Motif, « le frais de parking » alors qu’apparemment il n’existe aucun parking si ce n’est la principale avenue qui conduit vers le cimetière. Le récalcitrant est menacé. « Difficile de ne pas s’exécuter », confie discrètement un conducteur d’un corbillard mécontent de voir ces agents de l’ordre s’illustrer par des pratiques pas de mise dans d’autres cimetières de la capitale.
« Ce lieu où nous venons pour enterrer les morts ne devait pas connaître ces genres de tracasseries. Ces policiers devraient être là pour assurer notre sécurité et celle de nos biens. Mais ils s’illustrent par des pratiques, qui ne cadrent pas avec la mission qu’ils se sont assignées », rage un homme venu enterrer un proche. « Le fait de perdre un membre de la famille ne veut pas dire que nous avons beaucoup d’argent à donner à qui veut. Quand nous avons déjà rempli toutes les conditions exigées pour l’enterrement, je ne vois pas pourquoi nous devons encore de l’argent aux tierces personnes », déplore-t-il avant d’interpeller l’autorité urbaine.
De l’avis des observateurs, l’Hôtel de ville de Kinshasa devrait peser de tout son poids pour remettre de l’ordre sur le site. Siforco à Masina, qui figure parmi les cimetières aux prix abordables de la capitale, a besoin d’une bonne gestion pour éviter des tracasseries aux familles kinoises .
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