Me Taureau : « DCMP n’est pas et ne sera jamais ma propriété ni celle de ma famille biologique »

Beaucoup de propos désobligeants sont constamment débités à l’endroit de Me Toureau. C’est naturellement l’œuvre de ses détracteurs. C’est pourquoi, il a réuni la presse pour éclairer sa lanterne et démentir tous ces propos.

De son vrai nom Ngombe Baseko. On l’appelle Maître Taureau parce qu’il a maîtrisé sa vie sans maître. 

Qui est le propriétaire du DCMP/K ?

A cette question, il répond : « Cette équipe est tout naturellement un patrimoine commun. Je suis à ce jour le seul survivant des premiers joueurs scolaires sélectionnés par feu le père De la Kethule, en 1936. C’était à l’école St Joseph, dans l’actuelle commune de la Gombe. »

Il se raconte dans certains milieux de la capitale que vous êtes en train de préparer votre succession en confiant le DCMP/K à votre famille biologique. Qu’en dites-vous ?

Je ne participe pas à la gestion courante du club. Le DCMP/K n’est pas et ne sera jamais la propriété de Me Taureau, selon les allégations de mauvaises langues. Elles ne font que me rendre célèbre. 

Comment êtes-vous devenu fondateur ?

Papa Elanga, premier fondateur statutaire, puis Papa Mbila (résident alors à Lingwala). Après est venu Papa Tamba. Nous nous réunissions chez lui à Limete, et étions ses plus proches.

Trois mois après sa mort, les administrateurs que nous étions, parmi lesquels l’honorable Tabiana, Miltoni et d’autres, avons décidé de rester constants aux statuts qui prévoit un fondateur. J’ai réuni les critères de fondateur statutaire. 1936-2014, le DCMP/K a totalisé 78 ans de parcours. Je suis donc le seul à avoir totalisé autant d’années dans cette équipe dont je ne me suis jamais séparé. En 1955, j’étais le responsable d’anciens joueurs, des images photos sont encore disponibles à ce jour.

Pour quelles raisons avez-vous promis que l’équipe allait réaliser une série de contre-performances, en alignant jusqu’à cinq (5) défaites ?

J’ai dit cela à qui et pour quelle finalité ? Je mets au défi quiconque pourrait brandir d’éventuelles preuves à cet effet, par une bande audio ou visuelle. Le DCMP/K a marqué ma vie d’une empreinte. 

Si un président est nouvellement élu, il doit passer au quartier Yolo Sud en la résidence Me Taureau. Est-ce que cela est une tradition que vous auriez établie ? 

De tous les temps, les présidents qui prennent la direction du DCMP/K manifestent leur reconnaissance, en me rendant visite. Car je suis le doyen, la référence et le souvenir même du club. C’est donc par reconnaissance que ces personnalités viennent me rendre honneur. Le président actuel, l’honorable Gentiny Ngobila n’a pas fait exception à cela. A son arrivée, même des daringmen lointains, de Maluku, de Kinkole se sont mobilisés et sont venus le saluer à Yolo Sud.