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Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
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Santé

Le cours de lutte contre le VIH/Sida dans les universités et instituts supérieurs congolais apprécié.

2014-11-30
30.11.2014 , Kinshasa
Santé
2014-11-30
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Le cours de « lutte contre le VIH/Sida » introduit dans le programme du premier cycle dans les Universités et Instituts supérieurs de la RDC pour fournir les informations aux étudiantes et étudiantes afin de se prévenir de ce fléau, a été apprécié vendredi par M.Momfu Mulop, directeur, à la Commission Permanente des Etudes(CPE) lors d’un entretien avec la presse en marge de la célébration de la journée mondiale de VIH/Sida, prévue le 1er décembre 2014.

Ce fléau, un danger pour cette jeunesse estudiantine, constituant une population à risque nécessite ce genre de cours à l’Enseignement Supérieur et Universitaire(ESU) pour la prise de conscience réelle, a indiqué M.Mumfo.

Il a fait savoir que cette filière a été créée par un arrêté ministériel du ministre Léonard Mashako Mamba en septembre 2011, et le même arrêté créait aussi d’autres cours transversaux notamment l’hygiène et l’assainissement, l’informatique et l’anglais.

Le secrétariat général, du ministère de l’ESURS dispose d’une direction de lutte contre le VIH/Sida, à l’Enseignement primaire et secondaire, les questions relatives au VIH/SIDA sont introduites dans le cours de l’Education à la vie. « Nous voulons briser le mythe, a-t-il dit, pour en parler à haute voix à l’université pour préserver les jeunes, et lutter contre certaines antivaleurs notamment les points sexuellement transmissibles », a-t-il dit.

Douze étudiants interrogés à l’ISC disent être conscients du danger que représente le VIH/Sida.

A l’Institut supérieur de commerce (ISC) l’échantillon de 12 étudiants interrogés par la presse le même vendredi sur la connaissance du VIH/SIDA, saluent l’instauration de ce cours de lutte contre le VIH/SIDA. Parmi ces étudiants interrogés, six disent avoir déjà fait le dépistage dont cinq filles et un garçon. Ce dernier a même dit qu’il se fait dépister chaque fois que l’occasion de présente.

Ces chiffres montrent que sur les six étudiants qui se sont fait dépister les filles sont majoritaires. Tous ces étudiants interrogés disent être conscients du danger que représente le VIH/SIDA. Ainsi pour se prémunir contre cette maladie incurable, ils évitent de relations sexuelles occasionnelles non protégées. Ceux qui ne peuvent pas se contenir ou fidèle, utilisent des préservatifs.

En dehors de cet échantillon, quatre autres étudiants approchés, nouvellement inscrits, ont avoué n’avoir jamais entendu parler du VIH/SIDA sur le site de l’ISC. Le docteur Dan Mbayo, superviseur du centre médical à l’ISC et chargé de ce cours à la même institution, affirme avoir reçu l’année académique 2013-2014, plus de 1200 étudiants pour le dépistage volontaire. Quatre cas des personnes infectées ont été détectés.

L’importance du cours qu’il dispense, soutient le Dr Mbayo, consiste à préparer les étudiants à accepter le résultat qu’il soit positif ou négatif, à l’usage des préservatifs masculin et féminin. Ce cours de lutte contre le VHI/Sida est également dispensé dans beaucoup d’autres institutions respectant les instructions de l’Etat congolais. Joint par la presse le même le secrétaire général académique de l’’Université de Kinshasa(UNIKIN), le Pr Prosper Kanyankogote a souligné que ce cours est dispensé dans son institution dans toutes les promotions du graduat ainsi que d’autres cours transversaux.

Le gouvernement congolais, devra veiller pour s’assurer si ces enseignements sont dispensés aux étudiants dans toutes les institutions de l’ESU du pays.

Le plan stratégique national de lutte contre VHI/Sida 2014-2017 prévoit des interventions par rapport aux jeunes, selon le Dr Aimé Mboyo

Par ailleurs, le Dr Aimé Mboyo, chef de section partenariat au Programme National Multisectoriel de Lutte contre le VIH/Sida(PNMLS), a déclaré vendredi lors d’un entretien avec la presse au siège de l’Union Congolaise des Femmes des Médias(UCOFEM), que le plan stratégique national de lutte contre le Sida pour la période de 2014-2017, prévoit des interventions par rapport à tous les jeunes y compris la jeunesse estudiantine, scolaire.

 «  Et au-delà du plan stratégique national, il y a des programmes pour les adolescents, le programme pour les grands jeunes etc. Donc il y a des programmes qui existent, donc le secteur de l’éducation lui-même dans son plan sectoriel prévoit de prévenir la transmission du VIH dans ce milieu.

 Mais disons, comme on a dit, notre épidémie elle est généralisée. Toutes les couches sont concernées, sont exposées, sont en risque. En faisant allusion à une enquête qu’on venait de réaliser avec l’ONUSIDA, on s’est posé la question d’où viendraient les 1000 nouvelles prochaines infections dans notre pays. Mais la surprise, les 1000 prochaines infections à 63 % proviendraient des couples hétérosexuels stables.

C’est-à-dire, des hommes et des femmes, des filles et des garçons mariés, ou qui vivaient dans des unions hétérosexuelles stables. Ça viendrait de là. Grosse surprise. Comment expliquer ça. Comment on peut expliquer. Ça veut dire, on questionne sérieusement la fidélité. Ce qu’on a vu aujourd’hui, ceux qui recourent à la pratique, il y a des mariés, qui sont aussi là bas, donc, qui deviennent transsexuels. Et donc, c’est un gros problème dans la société.

Mais, il n’y a pas   une catégorie vraiment, à risque. Mais il y en a ceux du fait de leur pratique sexuelle quotidienne, s’exposent davantage. Par exemple les étudiants et les élèves, aux points sexuellement transmissibles ». La tranche d’âge la plus touchée est de 19 à 30 ans, mais en terme de catégories spécifiques, il y n’en a pas, mais toutes les catégories en fonction de leur comportement, de leur pratique, peuvent être infectées, a fait savoir le Dr Mboyo.

Il y a plus de trois décennies depuis la flambée du VIH/SIDA dans les années 1980 en République démocratique du Congo et dans le monde, avec l’hécatombe de ce qu’il a provoqué en termes de décès, cette maladie très contagieuse et incurable continu encore à décimer la population.

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