Société
Décrétant trois jours de grève, les travailleurs demandent au Gouvernement d’avaliser le passage du Smig de de 1.680Fc à 7.075Fc le jour.
La grogne couve dans les entreprises privées de la République démocratique du Congo. A la base, le retard dans la signature du décret autorisant l’entrée en vigueur du nouveau Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Convenu pourtant de commun accord lors de la session tenue par la Tripartite Gouvernement - employés - travailleurs en novembre 2017, le réajustement du Smig tarde à se concrétiser. D’où, la colère des syndicalistes. Réunis au sein de l’Intersyndicale nationale du Congo, ils ont ainsi décrété, du lundi 2 avril au mercredi 4 avril, une grève dans les entreprises du pays.
"Ce sera la toute première fois depuis 1960 que les travailleurs de toutes les sociétés privées de notre pays vont observer une grève générale pendant trois jours pour une cause juste", commente à ce propos Guy Kuku, le président de l’intersyndicale nationale du Congo.
"A travers ce mouvement, nous voulons pousser le Gouvernement à prendre ses responsabilités. Car, c’est depuis le 2 novembre 2017 que nous avons négocié le réajustement du Smig au niveau du Conseil National du Travail (CNT) où la Tripartite s’était réunie", précise Guy Kuku, contacté au téléphone par "Forum des As".
UNE HAUSSE DE 1$ A 5 $
Aux dires du président de l’Intersyndicale nationale du Congo, "cette Tripartite présidée par le ministre du Travail avait l’avantage d’être assez représentative. Elle comprenait, en effet, le Gouvernement, à travers les représentants de 10 ministères, le patronat représenté notamment par les émissaires de la FEC... et les employés, par les délégués de 10 syndicats représentatifs", a précisé Guy Kuku.
Lors de cette session en effet, les membres de la Tripartite avaient convenu de revoir à la hausse "le taux journalier du Smig pour la manœuvre ordinaire de 1680 à 7.075 francs congolais dès le 1er janvier 2018". Ce qui représentait alors l’équivalent de 1 dollar à 5 dollars, fait remarquer le n°1 de l’Intersyndicale nationale du Congo.
Curieusement depuis lors, l’Exécutif national tarde à cautionner cet accord à travers la signature de l’acte juridique sur le nouveau Smig. "Nous voulons donc à travers la grève pousser le Premier ministre à signer ce décret qui permettra de rendre obligatoire le nouveau Smig dans le chef des entreprises privées de notre pays, lors du paiement de leurs employés", conclut Guy Kuku.
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