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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Economie

Vives protestations du Groupe Forrest international aux critiques d’Amnesty International

2014-11-26
26.11.2014 , Lubumbashi
Economie / Société
2014-11-26
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Le dernier rapport de l’Ong britannique Amnesty International sur les démolitions de Kawama (Katanga) en 2009 n’a pas laissé indifférent le Groupe Forrest International qui a vivement réagi depuis son siège de Bruxelles (Belgique).

Dans une réaction publiée le lundi 24 novembre 2014 sur son site, Le Groupe Forrest International dit avoir « pris connaissance du rapport d’Amnesty International concernant les incidents de Kawama les 24 et 25 novembre 2009 ». 

Se sentant indigné, le Groupe « constate que malgré le déploiement de nouveaux moyens tels que des analyses d’images satellites, Amnesty n’amène aucun nouvel élément probant dans ce dossier dans lequel l’absence de responsabilités du Groupe Forrest et de ses filiales a déjà été démontrée, tant dans la planification que dans la mise en œuvre ». Il rappelle par ailleurs que « les événements de novembre 2009 à Kawama sont regrettables et inadmissibles mais ne sont pas du fait du Groupe Forrest. Ils ont choqué les cadres et les membres du personnel du Groupe Forrest. Cela a déjà été répété à plusieurs reprises ».  

Dans le condensé de sa réaction qu’il a fait parvenir à la presse, le Groupe note que « Amnesty International accuse le Groupe Forrest International et sa filiale EGMF de mensonges dans une affaire d’expulsion de creuseurs illégaux et de démolition de campements et bâtiments sur le site minier et aux abords de la mine de Luiswishi ». Cette affaire date de 2009. « À l’époque, précise ce communiqué, la mine était exploitée par CMSK, un partenariat associant EGMF et la GÉCAMINES ». 

Le Groupe est formel sur un point : « les affirmations d’Amnesty International sont inexactes et trompeuses ». Il se défend en affirmant que « l’expulsion des creuseurs illégaux et la démolition de campements et bâtiments a été décidée, planifiée et mise en œuvre par la police congolaise. Pour mener les démolitions, la police a réquisitionné, sous la menace, deux véhicules miniers appartenant à un sous-traitant de CMSK ». 

Lorsqu’Amnesty l’accuse de mensonges, le Groupe rétorque par une série de questions : « Comment EGMF aurait-elle pu mentir alors qu’elle n’a aucune implication dans la planification et la mise en œuvre de l’opération ? Pourquoi Amnesty n’interpelle pas les autorités policières qui, en novembre 2009, ont perdu le contrôle des événements et ont provoqué les destructions comme l’ont pointé tous les témoins, une série d’ONG de droits de l’homme et les responsables policiers eux-mêmes ? Pourquoi Amnesty ne s’attaque pas à la problématique des creuseurs et des mafias qui permettent leur existence ? »  

Convaincu que « la position d’Amnesty n’apporte pas de nouveaux éléments, mais suscite des questions », le Groupe Forrest conclut que « CMSK ne porte aucune responsabilité dans ces opérations de police : les auditions menées ultérieurement par la justice congolaise ne laissent planer aucun doute à ce sujet, les donneurs d’ordre assumant pleinement leur responsabilité ; les autorités provinciales katangaises n’ont elles-mêmes jamais accusé ou fait porter une responsabilité quelconque sur CMSK et à ses actionnaires de l’époque ».

Dans son communiqué, le Groupe s’étonne du silence d’Amnesty par rapport aux récents qui se sont passés sur le même site, deux ans après le retrait du Groupe Forrest dans CMSK. « Ces derniers mois, en 2014, il y a à nouveau eu des incidents avec morts d’hommes et disparitions : Amnesty et d’autres ONG n’ont étrangement pas pris position dans ce dossier-là », ironise le communiqué.

En effet, cette question de démolition de Kawama a déjà été débattue devant l’OCDE, en Europe, qui a statué qu’elle ne disposait pas d’éléments pour accuser CMSK et ses actionnaires de l’époque.

Autant explorer d’autres pistes et non pas se charger le Groupe Forrest, comme le fait malheureusement Amnesty International dans son rapport.

Chercher les vrais responsables  

Tout compte fait, le dossier ressuscité par Amnesty ne contient aucun élément prouvant la moindre responsabilité du Groupe Forrest, de ses filiales et de son personnel dans les événements de novembre 2009 à Kawama, mais incrimine clairement les forces policières. Des moyens humains et technologiques colossaux ont été engagés afin de tenter d’impliquer le Groupe Forrest dans cette responsabilité. Sans succès.  

Ces accusations graves sont sans fondement et ne sont pas soutenues par les faits ni aujourd’hui, ni à l’époque où elles ont été formulées pour la première fois. Quoi de plus normal que le Groupe Forrest les réfute complètement. 

Depuis son siège de Bruxelles, le Groupe rappelle que « ses filiales et ses employés agissent toujours de manière éthique et responsable ». Il dénonce le fait que « Ces accusations graves sont dommageables à l’entreprise et aux milliers de collaborateurs qu’elle compte. Elles ne bénéficient à personne, pas même aux habitants de Kawama ».  

Sans se détourner de sa mission, le Groupe Forrest International confirme qu’il « poursuivra sa politique d’investissements et de création d’emplois en Afrique centrale, en particulier en République démocratique du Congo. Le Groupe Forrest restera fidèle à sa ligne éthique, contribuant directement par ses activités et ses actions au développement de cette région. Présent sans discontinuer en RDC depuis 1922, le Groupe fait aujourd’hui vivre plus de 7000 familles congolaises ».     

Autre fait important non pris en compte dans le rapport d’Amnesty International est le fait que depuis 2012 EGMF a revendu sa participation dans CMSK à la GÉCAMINES, qui reste à ce jour seul propriétaire de cette entreprise minière. A ce titre, le Groupe Forrest International et EGMF n’ont aujourd’hui plus aucune implication dans ce projet minier. 

C’est dire que la vérité dans le drame de 2009 à Kawama se trouve ailleurs. Amnesty International ferait mieux d’explorer ailleurs.


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