Monde
Nicolas Sarkozy, mis en examen dans l’enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne électorale de 2007, a déclaré qu’il vivait "l’enfer de la calomnie" depuis 2011, selon sa déclaration faite aux magistrats, publiée ce jeudi 22 mars 2018 sur le site internet du Figaro.
"Pendant les 24 heures de ma garde à vue, j'ai essayé avec toute la force de conviction qui est la mienne de montrer que les indices graves et concordants qui sont la condition de la mise en examen n'existaient pas […] Depuis le 11 mars 2011, je vis l’enfer de cette calomnie", a déclaré l’ancien président de la République, en demandant à être placé sous le statut de témoin assisté.
Il a été mis en examen mercredi soir pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de fonds publics libyens".
Selon les déclarations publiées par Le Figaro, l'ancien président est revenu point par point sur les accusations des juges et a dit notamment avoir "déjà beaucoup payé", imputant sa défaite à la présidentielle de 2012 et celle de novembre 2016 à la primaire de la droite aux révélations publiées par les médias contre lui dans cette affaire.
Il a par ailleurs dénoncé un manque de "preuve matérielle" dans les accusations de Khadafi et ses proches.
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