Provinces
Dans un communiqué rendu public le samedi 03 mars, la communauté Hema, appuyée par celles des Ndo-Okebo et Mambisa, toutes vivant principalement en territoire de Djugu, avaient appelé à un arrêt de toutes les activités dans la ville de Bunia en vue de pleurer les victimes des massacres interethniques en territoire de Djugu au nord de Bunia.
Cet appel a été largement suivi. Pendant deux jours, toutes les activités ont tourné au ralenti. Boutiques et magasins, marchés, banques, universités et autres établissements sont restés fermés.
La veille, une attaque particulièrement meurtrière, avait fait plus de 50 morts, en majorité des Hema au village de Maze, ce qui avait causé une vive émotion au sein de cette communauté, l’une des plus importantes de la province de l’Ituri.
Le gouverneur de province qui s’était rendu sur place avait affirmé avoir vu au total 34 corps et avait attribué l’attaque à des assaillants venus des villages Lendu voisins.
Les violences intercommunautaires qui ont éclaté dans cette contrée depuis décembre de l’année passée, ont déjà fait plus d’une centaine de morts selon des organisations humanitaires, de milliers de maisons incendiées et plus de 200.000 déplacés internes et ce, malgré un important déploiement des forces de l’ordre depuis fin février.
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