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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 02 mai 2024
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Politique

« Le consensus de corruption, horizon indépassable de l’histoire congolaise ? »

2018-02-28
28.02.2018
2018-02-28
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Pour l’analyste Thierry Vircoulon, le maintien au pouvoir de Joseph Kabila en RDC tient au pacte tacite passé avec les acteurs sécuritaires, politiques et économiques. En République démocratique du Congo (RDC), le début de l’année 2018 a un air de déjà-vu. Depuis la fin constitutionnelle du régime en 2016, le pays est une cocotte-minute dont la température monte régulièrement.

Après l’organisation d’une bastonnade en règle des chrétiens contestataires à Kinshasa, le 21 janvier, le pape s’est ému et le cardinal Monsengwo a décrit la RDC comme une « prison à ciel ouvert ». Le gouvernement belge a décidé d’arrêter sa coopération avec le régime congolais et d’attribuer son aide au développement à des organisations de la société civile et non plus au gouvernement. Les autorités congolaises ont répliqué avec toute la panoplie des représailles diplomatiques : arrêt des activités de la coopération belge, fermeture du consulat de Lubumbashi et réduction des vols de la compagnie aérienne belge pour Kinshasa.

Tout cela ressemble à une répétition du début des années 1990. À cette époque, le président au pouvoir, Mobutu Sese Seko, s’accrochait au pouvoir contre l’église, la Belgique et les États-Unis – tout comme Joseph Kabila aujourd’hui. Certains protagonistes de la crise actuelle sont les mêmes : Lambert Mende, porte-parole de l’actuel gouvernement, était alors ministre de Mobutu, et Mgr Monsengwo, à la tête de la Conférence nationale puis du Haut Conseil de la République, faisait déjà figure d’opposant. Le seul absent de cette nouvelle transition imposée est Etienne Tshisekedi, qui est décédé au début de l’année 2017 mais dont un fils, Félix, continue de jouer un rôle dans les rangs de l’opposition.

Comme le gouvernement actuel, Mobutu utilisait la rhétorique de la souveraineté bafouée et la fibre anticoloniale contre la Belgique. Comme le gouvernement actuel, il jouait de la concurrence entre Bruxelles et Paris, incitant le gouvernement français à remplacer l’ex-puissance coloniale financièrement et militairement. Et comme le gouvernement actuel, le maréchal-président n’hésita pas à traiter par la force la contestation de l’église (telle la marche des chrétiens le 16 février 1992).

Kabila recourt aux vieilles ficelles du mobutisme

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La sortie de route constitutionnelle qui caractérise la RDC depuis la fin 2016 n’est pas non plus une première. Après avoir mis fin à la Seconde République en 1990, Mobutu est resté sept ans au pouvoir dans une sorte de transition permanente dont la conclusion a été la guerre et sa fuite pathétique. Il justifiait son maintien au pouvoir en vertu du même principe que Joseph Kabila : « Le président de la République actuellement en fonction demeure président de la République jusqu’aux prochaines élections. »

La longue agonie du régime mobutiste avec ses « transitionnaires à vie » a duré sept ans et a coûté beaucoup de vies humaines pour rien, Mobutu mourant en exil au Maroc en 1997. Contrairement à Washington et Bruxelles, Paris était resté fidèle au maréchal Mobutu et avait accueilli des barons de son régime après sa chute.

C’est cette histoire de la fin du XXe siècle qui se répète en ce début de XXIe siècle. Et comme à la fin du XXe siècle, cette politique a un coût humain important : d’après l’ONU, les violences ont déplacé 1,3 million de personnes en 2017 ; les violations des droits humains ont augmenté de 25 % de 2016 à 2017 ; les agents de l’Etat sont responsables de 61 % des violations documentées en 2017, tandis que 39 % ont été perpétrées par les groupes armés ; 1 176 assassinats extrajudiciaires sont attribués aux agents de l’Etat en 2017.

Condamnés à des gouvernements de passage sans la moindre consistance et à la multiplication des prétextes pour justifier l’impossibilité d’organiser des élections, les Congolais assistent, furieux et anxieux, à l’escalade de la confrontation avec le pouvoir et à cette répétition de leur histoire. Cette répétition s’explique par le fait que Joseph Kabila recourt aux vieilles ficelles du mobutisme : les rivalités internationales, l’appui de régimes étrangers et l’instrumentalisation du désordre dans un pays-continent.

« Un politicien congolais ne s’achète pas, il se loue »

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Mais, comme à l’époque de Mobutu, la raison primordiale de sa survie politique est le consensus de corruption qu’il a forgé avec des acteurs-clés du système en RDC.

Les « services de sécurité » armée, police et renseignement, qui ont toute latitude pour faire des affaires depuis l’arrivée au pouvoir de Kabila, en 2001, sont les grands et silencieux bénéficiaires du régime. Si tous les membres de la hiérarchie policière et militaire ne sont pas kabilistes de cœur, loin s’en faut, beaucoup le sont par le portefeuille. Ils ont en effet prospéré durant les années Kabila grâce aux passe-droits dont ils disposent, comme en témoignent les maisons des officiers supérieurs construites à Goma et ailleurs.

L’autre acteur du consensus de corruption est la classe politique elle-même. D’une part, en l’absence d’élections, la plupart des élus actuels évitent le vote-sanction qui les privera de leur confortable salaire ; d’autre part, une partie de l’opposition a été achetée et rachetée si souvent qu’elle n’a plus guère de crédibilité auprès de la population. Comme le dit la rue kinoise, « un politicien congolais ne s’achète pas, il se loue ».

Le troisième acteur du consensus de corruption est l’industrie minière et pétrolière. Si la RDC est vue comme un pays minier, elle est aussi un pays pétrolier. Le peu de pétrole qu’elle produit sur la côte ouest grâce à l’entreprise française Perenco a représenté à une époque pour le budget de l’Etat des revenus supérieurs à ceux du secteur minier.

Or, les secteurs miniers et pétroliers sont la chasse gardée de quelques proches du président et de compagnies familières des paradis fiscaux – la RDC figurant en bonne place à la fois dans les « Paradise Papers » et les « Panama Papers ». Selon le « Africa Progress Report » piloté par Kofi Annan, cinq contrats miniers ont fait perdre à eux seuls 1,36 milliard de dollars au budget congolais entre 2010 et 2012 (soit 1 milliard d’euros à l’époque). La récente menace d’un nouveau Code minier qui taxerait davantage les compagnies minières n’est qu’un nouvel épisode des soubresauts du pacte de corruption entre le secteur et le pouvoir.

Une entente tacite entre élites transfrontalières

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Les deux voisins de l’Est, l’Ouganda et le Rwanda, qui avaient soutenu la rébellion ayant chassé Mobutu ne sont plus enclins à ce type d’aventures. Outre les problèmes internes qui accaparent leur attention, ils sont parvenus à un modus vivendi avec le régime de Joseph Kabila.

Le réseau d’élites qui s’adonnait à l’exploitation violente des ressources naturelles à la charnière des deux siècles et avait été dénoncé en 2002 par l’ONU est maintenant en place depuis presque vingt ans. Les efforts de transparence du commerce des minerais, financés par des acteurs internationaux, n’ont pas permis de remettre en cause ce système de pillage des ressources naturelles de l’Est de la RDC, car il repose sur une entente tacite entre les élites des deux côtés de la frontière orientale du pays, voire au-delà.

Plus largement, le voisinage régional joue aussi la carte de la solidarité des despotismes. Depuis le début de cette année, la Tanzanie, le Burundi et le Gabon ont arrêté des rebelles : John Tshibangu, un colonel congolais qui voulait prendre la tête d’une rébellion anti-Kabila à partir de l’Est congolais ; un groupe de combattants Mayi-Mayi Yakutumba qui ont fui les récents affrontements au Sud-Kivu vers le Burundi ; et le vieux général et ex-ministre de Laurent-Désiré Kabila, Faustin Munene, qui avait déjà été condamné en RDC pour des révoltes passées mais qui résidait tranquillement jusque-là à Libreville. De ces trois cas, le général Munene est peut-être le seul à ne pas avoir été extradé à Kinshasa.

Cette soudaine efficacité des services de sécurité des pays voisins ne peut que surprendre quand on sait que les trafics transfrontaliers (notamment entre la RDC, le Burundi et la Tanzanie) durent depuis des années.

Un contrat chinois géré dans l’opacité la plus totale

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À cette solidarité d’autocrates s’ajoute l’influence grandissante dans les affaires congolaises de l’autocratie modèle : la Chine. Depuis la signature d’un contrat de plusieurs milliards de dollars sous la forme d’un troc « infrastructures contre minerais » en 2007, elle n’a cessé de gagner en importance dans le secteur minier et en proximité avec le pouvoir. Il faut dire que les deux sont étroitement associés : le contrat sino-congolais est géré directement par la présidence à Kinshasa, dans l’opacité la plus totale.

Incapable de changer la Constitution pour rester légalement au pouvoir, comme beaucoup d’autres despotes sur le continent, et donc de sauver les apparences, Joseph Kabila se situe hors des normes de la politique africaine mais il reste dans la norme de l’histoire congolaise.

Pour sortir de l’impasse actuelle, il faut savoir si le dépassement du consensus de corruption est possible (comme le dit l’église catholique en dénonçant les « anti-valeurs ») ou si ce consensus constitue quel que soit le dirigeant au pouvoir – l’horizon indépassable de l’histoire congolaise.

Après les règnes de trente-deux ans de Mobutu et de dix-sept ans de Kabila, les Congolais ont compris que l’alternance politique est la condition nécessaire mais non suffisante du changement de gouvernance qu’ils appellent de leurs vœux depuis si longtemps et pour lequel ils ont manifesté le 25 février.

Thierry Vircoulon
Le Monde / MCN, via mediacongo.net
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Anonyme @8L21GWL   Message  - Publié le 01.03.2018 à 21:26
UNE ANALYSE CORRECTE

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 01.03.2018 à 19:11
Mr Kikidi, souvenez vous de la Zairinisation de l'économie?. Les pillages?eecc L'homme congolais a beaucoup à se reprocher. Malheureusement, on nous donne le bouc émissaire, et nous avons la conscience tranquille.

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Evangéliste Robert @E84K2UF   Message  - Publié le 01.03.2018 à 10:54
Nous avons, certes, la conscience que la corruption est un fléau qui n’épargne aucune société et empêche la vraie Modernisation d’un pays et lui enfonce dans la gouvernance criminelle des marchés publics, la médiocrité et le chaos. C'est-à-dire dans le développement du sous-développement. Néanmoins, nous n’entendons pas pour autant nous y résigner comme s’il s’agissait d’une fatalité incontournable. Il est grand temps, en effet, de prendre à bras-le-corps ce phénomène pernicieux et de l’axe du mal aux effets néfastes qui sont autant d’entraves au développement et d’atteintes à la loi, à la citoyenneté et aux prescriptions religieuses. Les marchés publics constituent le domaine le plus pointé du doigt suite au manque d'Ethique et d'Intégrité.

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 28.02.2018 à 17:47
(suite) Ainsi en cette période pré-electorale, les acteurs politiques devaient s'illustrer par leurs propositions sur plan économiques, mais hélas tous veulent etre président. En dèmocratie chaque pays mérite ses dirigeants, ainsi ne nous plaignons pas si demain nos éluts passeront plus de temps de parler de leurs émoluments, per diem eccc. Avec les élections en décembre le peuple doit se concentrer sur la qualitè de ses dirigeants, la qualité des discours économiques, les idées èconomiques, cela va amegliorer la qualitè de notre jeune démocratie. Evitons les boucs émissaires qu'on nous offre à tout moment, concentrons nous sur l'économie comment sortir de l'état d'exploitation permanent.

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 28.02.2018 à 17:32
(suite) Ainsi pour distraire le peuple,le dèbat on le deplace sur le plan politique. Régime des voleurs,manque des élections,manque de démocratie,alternance eccc . C'est ici ou se pose la question de l'homme Congolais, de prendre ces genres des critiques comme une nécessité d'une prise de conscience de mettre de l'ordre dans la politique, mais surtout sur un débat sérieux du futur de notre économie, des investissements et des investisseurs comment faut il faire pour créer des emplois. L'occident nous indique tjr un bouc émissaire, mais jamais le noeud du problème càd la bourse d'argent pour investir est entre leurs mains ou celles de la chine, donc la corruption aussi. Ainsi l'equation Mobutu/Kabila, nous éloigne de la prise de coscience de ce que nous pouvons faire et devont faire.

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 28.02.2018 à 17:09
Une analyse typiquement Européen pour discretiter les dirigeants Congolais du tour et nettoyer leur conscience. Le Congo est un proto-nation. Càd, nation sans le moindre control de sa richeche sous sol, soit pour l'extraction , soit pour la vente, et sans industries. Ainsi tout contrat de marché est discutable par les investisseurs eux memes, en complice avec la classe politique. Dans ce contexte la corruption des dirigeants nommés dans des secteurs clés se font corrompre très facilement. Ceci arrive en Europe,comme dans tous les pays du monde Ca c'est la grande corruption. Puis la petite corruption de survie qui interesse le peuple. L'agent de douane, le policier, le fonctionnaire, le militaire à cause des salaires trop bas.

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Evangéliste Robert @E84K2UF   Message  - Publié le 28.02.2018 à 15:22
Comme l’a écrit Raymond Carre de Malberg :"La naissance de l'Etat se place au moment même où il se trouve pourvu de sa première Constitution " Nous pouvons dire qu’il y a non état à l’absence d’une constitution et mauvaise gouvernance ou ETAT CRIMINEL ET VOYOU lors qu’il y a non - respect de la constitution par tous les acteurs politiques et la prise ou le maintien au pouvoir par la force sans recours au peuple souverain ou sans élections libres, transparentes et démocratiques. D’où on se trouve en plein pied dans l’ELOIGNEMENT DE L’ETAT DE DROIT D’UN PAYS DIT DEMOCRATIQUE.

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LES KABILISTES PRETS @VZOUPFP   Message  - Publié le 28.02.2018 à 14:50
Mr JCKMZLO,Vous semblez être un intello mais vos arguments sentent l'odeur d'une personne soit corrompue ou profiteuse du système comme le décrit l'article POUR VOTRE GOUVERNE,VOTRE JKK A ÉTÉ PLACÉ PAR LES LES IMPERIALISTES AU POUVOIR C'EST CONNU DE TOUT LE MONDE D'OÙ LE BRADAGE DANS LE SECTEUR MINIER ET PETROLIER (Rwanda producteur du coltan )Le probleme:JKK a trahi les occidentaux en voulant plus en vendant les minerais à la chine et autres pays peu recommandables IL N'A JAMAIS TRAVAILLER POUR LE BIEN ÊTRE DES CONGOLAIS Comparez l'Angola de 2002 -2017 et la RDC de 2002-2017 ou encore la Mozambique avant et après la guerre RIEN QU'AVEC LE COBALT ET LE CUIVRE,LA VIE DES CONGOLAIS PEUT CHANGER SI ON A UN PRÉSIDENT PATRIOTE COMME AU BOTWANA OU CAP-VERT OU ILES MAURICE.

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Anonyme @5FV4S9K   Message  - Publié le 28.02.2018 à 14:49
Malgres tout ceci Mobutu etait parti en pleurant avec une prostate lui pendant jusqu'au sol, le jeune rwandais lui partira avec les oreilles coupées,car le mouvement avec Mgr Mosengo va l'emporter certainement

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Historien @J8EV9MI   Message  - Publié le 28.02.2018 à 14:05
Excellent article.

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Notre Congo_Rdc @D354S4K   Message  - Publié le 28.02.2018 à 13:13
Non l'histoire ne se répétera jamais. Nous avons une autre réalité, actuellement le président JKK est différent de JDM pendant la 2eme république. Le RAÏS est l’émanation de la matérialisation de la volonté DIVINE avec une mission claire. Aussi longtemps que cette mission n'est pas encore achevée il continuera à diriger la RDC, n'en déplaisent les impérialistes et leurs collabos congolais à mal de positionnement.

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zebu @MSRPVC1   Message  - Publié le 28.02.2018 à 13:05
l'histoire se répète a une différence prés. cette fois ci il y a aux commandes un étranger venu en bottes, ne sachant ni lire ni écrire, a qui l'AFDL a confié le Congo. une question simple. au vu de ce que notre pays vit aujourd'hui, en quoi Laurent Désiré Kabila est -il Héros?

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Papy tamba @4I7VGUN   Message  - Publié le 28.02.2018 à 12:08
Parfait

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RDC @HGR9S94   Message  - Publié le 28.02.2018 à 11:38
L'histoire se répète dit - on Tout ses voyous qui composent la MP, sont les anciens mouvanciers, qui ont accompagné MOBUTU dans sa chute Aujourd'hui ils accompagnent KABILA dans le même trou Cette fois ci ils partiront tous pour n'est plus revenir Nous devons changé toute la classe politique dû pays

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prince du sud-kivu @YZZ2EG8   Message  - Publié le 28.02.2018 à 10:30
bonne analyse

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