Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
mediacongo
Retour

Monde

Corée du sud : 30 ans de réclusion requis contre Park Geun-hye

2018-02-27
27.02.2018 , Séoul, Corée du Sud
2018-02-27
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2018_actu/02-fevrier/26-28/park_geun_hye_detention_18_0001.jpg Séoul, Corée du Sud-

Park Geun-hye en détention

Le parquet sud-coréen a requis, mardi 27 février 2018, 30 ans de réclusion criminelle à l'encontre de l'ex-présidente Park Geun-hye, emportée par un vaste scandale de corruption qui a mis au jour les liens malsains entre le monde des affaires et de la politique.

La destitution de Mme Park, 66 ans, avait été confirmée en mars 2017 par la plus haute cour de justice du pays. 

Cela fait près d'un an qu'elle est en détention provisoire dans cette affaire centrée sur son ancienne confidente de l'ombre, son "amie de 40 ans", Choi Soon-sil.

"Nous demandons au tribunal de prononcer une sentence de 30 ans de réclusion et une amende de 118,5 milliards de wons (89 millions d'euros) contre l'accusée, qui doit être tenue pour la responsable ultime du scandale en tant que 18ème présidente de ce pays", a déclaré le parquet dans un communiqué lu à l'audience.

Le parquet accuse Mme Park d'avoir accepté ou de s'être vu promettre, en collusion avec sa confidente, des pots-de-vin pour un total de 59,2 milliards de wons de la part de trois conglomérats sud-coréens, Samsung, Lotte et SK, en échange de faveurs politiques.

L'ancienne cheffe de l'Etat est également inculpée pour avoir contraint 18 grandes entreprises à "donner" un total de 77,4 milliards de wons à deux fondations douteuses placées sous le contrôle de Mme Choi. 

Le tribunal du district central de Séoul a condamné récemment sa confidente à 20 ans de réclusion pour abus de pouvoir, corruption et ingérence dans les affaires de l'Etat.

"L'accusée a abusé du pouvoir qu'elle détenait du peuple pour le bénéfice personnel de Mme Choi et le sien propre", a ajouté le parquet. "Elle a violé les valeurs constitutionnelles fondamentales de protection de l'économie de marché et de la liberté démocratique". "En conséquence, l'accusée est devenue la première présidente à être limogée par destitution, infligeant à l'histoire du pays une cicatrice indélébile".

Fille aînée du dictateur Park Chung-Hee, Mme Park a grandi dans le palais présidentiel où son père a régné en maître de 1961 jusqu'à son assassinat en 1979. Elle a été considérée pendant des décennies comme "la princesse" politique du pays.

Liaisons malsaines

Dans un contexte de frustrations économiques et sociales croissantes, des dizaines de milliers de personnes étaient descendues dans la rue pour réclamer son départ. 

Mme Park avait été destituée en décembre 2016 par l'Assemblée nationale, décision confirmée trois mois plus tard par la Cour constitutionnelle. 

Cela avait permis du même coup la levée de son immunité présidentielle et son inculpation. 

Le scandale avait mis au jour les accointances troubles entre les élites politiques et économiques. Les chaebols, empires familiaux tentaculaires, sont les moteurs d'une économie sud-coréenne florissante. Des groupes comme Samsung ou Hyundai ont joué un rôle crucial dans le "miracle" économique des années 1960 et 1970 qui a métamorphosé le pays ravagé par la guerre.

Le parquet a accusé Mme Park "de s'être alliée avec les chaebols plutôt qu'avec le peuple" et d'avoir aggravé "les relations malsaines entre les pouvoirs politique et économique".

Début février, la justice sud-coréenne a libéré l'héritier de l'empire Samsung, Lee Jae-Yong, jugé dans le même scandale. Sa condamnation a été confirmée en appel mais la peine a été ramenée à du sursis. C'était le troisième membre du clan familial à bénéficier de la clémence des tribunaux.

L'ancienne présidente conservatrice refuse de se présenter à l'audience depuis octobre, accusant la justice d'être partisane.

Sa disgrâce avait précipité en mai 2017 une élection présidentielle anticipée qui avait débouché sur la victoire facile du candidat de centre-gauche Moon Jae-in.

La cote de popularité de ce dernier reste élevée en Corée du Sud, principalement à cause de son image d'homme du peuple et de ses politiques favorables aux plus défavorisés.


AFP / MCN
C’est vous qui le dites :
8418 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant Brexit : le Labour veut négocier une nouvelle union douanière avec l'UE
left
Article précédent Mercenaires russes tués en Syrie: la polémique enfle à Moscou

Les plus commentés

Politique Les graves accusations du cardinal Ambongo contre le gouvernement congolais !

20.04.2024, 17 commentaires

Politique Noël Tshiani Muadiamvita : ‘‘La Constitution actuelle empêche la RDC d’aller vite vers le développement’’

19.04.2024, 16 commentaires

Politique Spéculation autour du rôle de Maman Marthe : « Elle incarne la vision prophétique du parti, UDPS, devant guidé l’action politique du Président de la République. » ( Lisanga Bonganga)

19.04.2024, 15 commentaires

Société Justice : l'ancien vice-ministre des Hydrocarbures condamné à 20 ans de prison

17.04.2024, 14 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance