Politique
"Il est grand temps que le peuple congolais sache la vérité, il est urgent que nos compatriotes sortent de l’aveuglement qui consiste à croire que le gouvernement congolais combat l’église catholique. Il doit être clairement compris que l’Etat congolais ne cherche aucunement à anéantir l’église catholique romaine. L’objectif légitime de l’Etat congolais est, dans le respect de la Constitution, d’empêcher avec détermination que ceux qui, depuis les grandes bourses occidentales, instrumentalisent l’église catholique congolaise pour la mettre au service de son projet d’accentuer l’exploitation éhontée de notre pays", soutient un analyste pro-Majorité, dans une nouvelle tribune.
Parlant d’un échec, la réflexion, ci-dessous, démontre combien les marches et autres manifestations de rue sont devenues inutiles, au regard des avancées engrangées sur le plan de l’organisation du processus électoral. Pour lui, en effet, le contexte ne s’y prête pas. Car, à son avis, "l’organisation des manifestations publiques pouvait se comprendre si le gouvernement ne s’était pas conformé aux conditions de la Constitution et de l’Accord de la Saint sylvestre. Or, les réponses attendues ont été données. A la question essentielle de l’organisation des élections, la Ceni, organe dans lequel il y a autant de représentants de l’opposition que de la société civile, a publié un calendrier électoral réaliste. Malgré toutes ces avancées, la frange radicale de l’opposition, usant d’arguments fallacieux, se cantonne dans une attitude extrémiste de refus total’’.
Dans sa conclusion, il soutient que les responsables du CLC et de l’UDPS/Limete devraient, tôt ou tard, porter l’entière responsabilité des morts, des blessés et des dégâts matériels constatés.
Le CLC a raté son coup
Le Comité Laïc de Coordination et son allié, l’UDPS aile Limete, ont subi ce dimanche 25 février, un échec cuisant.
Il y a échec parce que, depuis quelques temps les manifestations du couple CLC-UDPS/Limete ne visent plus à communiquer un quelconque message, mais à entrainer les forces de l’ordre dans des réactions susceptibles de provoquer un maximum de morts. Par ce mécanisme machiavélique, la coalition CLC-UDPS/Limete cherche à salir l’image du régime en place et à ameuter une certaine communauté internationale pour une intervention en RDC afin d’y installer un pouvoir à sa solde.
En démocratie, les manifestations sont libres parce qu’ils sont un moyen d’expression du peuple. Dans ce régime politique, ces rassemblements populaires servent à attirer l’attention sur des problèmes particuliers ou alors, à contraindre le gouvernement à poser des actes souhaités.
En RDC, dans le contexte actuel, l’organisation des manifestations publiques pouvait se comprendre si le gouvernement ne s’était pas conformé aux conditions de la Constitution et de l’Accord de la Saint sylvestre. Or, les réponses attendues ont été données. A la question essentielle de l’organisation des élections, la Ceni, organe dans lequel il y a autant de représentants de l’opposition que de la société civile, a publié un calendrier électoral réaliste. Malgré toutes ces avancées, la frange radicale de l’opposition, usant d’arguments fallacieux, se cantonne dans une attitude extrémiste de refus total.
Les ayatollahs du CLC associé à ceux de l’UDPS/Limete s’estiment en droit de contraindre le peuple congolais à abandonner sa Constitution et l’Accord du 31 décembre 2016. Le but des actuelles manifestations n’est plus d’obtenir l’organisation des élections mais d’imposer une transition sans Kabila. Ce qui est anticonstitutionnel. La stratégie conçue à Bruxelles n’est plus un mystère pour les Congolais qui veulent ouvrir les yeux. S’emparer du pouvoir par la rue et si nécessaire par la force, non seulement pour balkaniser notre pays mais surtout pour y installer un pouvoir qui permettra aux multinationaux occidentaux de s’emparer de l’immense manne que promet l’amélioration des cours internationaux des matières premières et notamment, du cobalt.
Il est grand temps que le peuple congolais sache la vérité, il est urgent que nos compatriotes sortent de l’aveuglement qui consiste à croire que le gouvernement congolais combat l’église catholique. Il doit être clairement compris que l’Etat congolais ne cherche aucunement à anéantir l’église catholique romaine. L’objectif légitime de l’Etat congolais est, dans le respect de la Constitution, d’empêcher avec détermination que ceux qui, depuis les grandes bourses occidentales, instrumentalisent l’église catholique congolaise pour la mettre au service de son projet d’accentuer l’exploitation éhontée de notre pays.
D’ailleurs, à bien observer la réaction du peuple congolais dans son refus de répondre aux appels du tandem CLC-UDPS/Limete, on ne peut y voir qu’un témoignage éloquent de cette prise de conscience.
Le couple sanguinaire CLC-UDPS/Limete voulait le maximum de morts en ce 25 février afin de justifier un appel explicite à ses complices étrangers ; l’opération a largement échoué. Cette fois encore, comme le 31 décembre et le 21 janvier, les responsables de ces deux organisations portent l’entière responsabilité des morts, des blessés et des dégâts matériels constatés. Que le peuple congolais ne se démobilise pas dans son combat pour la liberté et la dignité.
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