La Saint-Valentin fait des morts à N'djili

La fête de Saint Valentin a mal tourné à N’Djili. Deux personnes ont trouvé la mort et cinq autres grièvement blessées dans un accident de la circulation survenu, le 14 février aux environs de 23h00. L’incident s’est produit exactement au coin de l’avenue Tumba, au quartier 8, sur la route CECOMAF, en face de l’Institut Biochimie.

Selon les témoins, une jeune fille et son fiancé s’étaient arrêté au coin de l’avenue Tumba pour commander une omelette, quand une voiture, qui roulait à vive allure, a heurté le mur d’une maison ramassant tout sur son passage.

« C’était vers 23h45. Une voiture Toyota Lancer, avec des passagers à bord, est sortie de la droite de la chaussée pour percuter un mur. Une jeune fille, qui était avec son fiancé, était débout devant l’étalage. Ils attendaient d’être servis après avoir acheté une omelette. On a vu aussitôt surgir une voiture qui roulait très vite. Elle a quitté la chaussée pour aller percuter des gens qui étaient assis. La jeune fille est morte sur le champ. Le fiancé a succombé aussi, quelques heures plus tard, après avoir été conduit dans un hôpital de la place », a déclaré un témoin à « Forum des As ». 

Certains blessés légers ont été acheminés dans un centre situé sur la même avenue. D’autres témoins révèlent que le chauffeur était ivre. « Le conducteur roulait à vive allure. Il était en train de boire une boisson alcoolisée dans une cannette qu’on a retrouvée dans sa voiture ». Selon les témoins, après avoir commis son forfait, le chauffeur a pris la poudre d’escampette.

Il semblerait que le couple regagnait le domicile après avoir célébré la Saint Valentin. Voilà que le destin en décide autrement.

Des observateurs ont déploré le fait que la route est trop étroite. A cela, il faut ajouter des véhicules qui parquent tout le long de l’avenue CECOMAF, à hauteur de l’Institut Biochimie. 

Cet accident relance aussi le débat sur les marchés pirates qui pullulent partout à travers la capitale. Toutes les avenues, en commençant par celles qui sont à l’intérieur et celles qui longent les artères principales, sont devenues des lieux de négoce. Ce qui constitue un danger permanent. 

Même si les autorités prennent des mesures pour leur évacuation, les vendeurs reviennent toujours. Les autorités compétentes doivent prendre des dispositions.