Musique
La douleur se fait sentir de nouveau au cimetière comme si Jean Mubiala Emeneya alias Kong Kester était décédé hier 13 février 2018. Quatre ans après, le choc demeure dans le cœur de ses adulateurs. Pleurs, chagrins, gestes et paroles émotionnels, d’aucuns n’ont su contenir les larmes devant la tombe de cet illustre disparu qui reposera à jamais à la Nécropole entre Terre et Ciel de la N’Sele. Ceci renseigne le film de la journée du 13 février 2018 qui rappelle la date de la disparition d’un génie musicien que la RDC n’ait jamais connu.
Loin d’être oublié, King Kester demeure encore et toujours dans les esprits des fanatiques de la bonne musique, de ses musiciens et danseuses de Victoria Eleison qui se sont joints à sa famille biologique pour commémorer la date du 13 février 2018, marquant sa mort. A ce jour, l’artiste totalise 4 ans depuis que Dieu, le Créateur, a mis fin à son pèlerinage sur la terre des vivants. Dépôts de gerbes de fleurs à la Nécropole entre Terre et Ciel, messe d’action de grâce à la paroisse Saint Michel de Bandalungwa, la mémoire a été honorée par tous, à Kinshasa. Y compris certains médias de la capitale qui ont consacré leur tranche en exhumant quelques-unes de ses chansons en guise d’hommages et souvenirs à l’artiste. Une occasion de rappeler au passage les œuvres de King Emeneya qui a fait véritablement ses premiers pas en 1977 dans Viva la Musica de Papa Wemba (décédé en avril 2016). Plus forte que lui la pression de l’art a su bien dominer, alors qu’il n’avait pas encore mis définitivement une croix à une carrière de politologue étant étudiant à l’Université de Lubumbashi. Ce talentueux chanteur va, en tout, passer cinq années au sein du Village Molokaï jusqu’en 1982 lorsqu’il se retire, entraînant dans son sillage une dizaine de ses anciens compères pour créer le groupe Victoria Eleison.
Artiste de renommée internationale, Emeneya était classé parmi les meilleurs vocalistes et auteur-compositeurs dans la musique congolaise. Grâce à sa riche discographie, il s’est produit dans les cinq continents. Ses plus célèbres tournées se déroulent au Japon en 1991 et en Amérique du Nord. Kester est le premier artiste congolais avec Abeti Masikini à se produire au Zénith, mythique salle Parisienne. Lors de ses récentes productions en Europe en 2001, il s’était également produit à l’Olympia et au Zénith de Paris pour la deuxième fois. Son plus grand événement au Congo-Kinshasa fut son concert au stade des Martyrs en 1997 lors de son retour au pays après 7 ans d’absence devant plus de 60.000 spectateurs. Il fut le premier musicien congolais à réaliser cet exploit. Décédé à l’hôpital Marie Lannelongue en région parisienne à l’âge de 57 ans, son âme survit parmi ses fans à travers ses chansons anthologiques. Au nom de l’indusa, sa musique restera de génération en génération. Mais, il allait être très rationnel de voir les jeunes musiciens qui se réclament de son école, se produire sur un même podium, chacun avec son orchestre, pour lui rendre hommage en ce 4ème anniversaire de sa disparition. Malheureusement, ces descendants se tirent à boulet rouge. Ainsi, on se demande si ces musiciens sont-ils réellement ses vrais disciples ?
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