Afrique
Deux partis d’opposition sud-africains, les ‘‘Economic Freedom Fighters’’ (FEP, Combattants pour la liberté économique) et l’Alliance Démocratique (DA) se sont associés pour demander à la Présidente de l’Assemblée Nationale, Baleka Mbete, de tenir une session "urgente" la semaine prochaine, pour discuter d’une motion de censure contre le président Jacob Zuma.
Le leader de la DA, Mmusi Maimane a déclaré jeudi 8 février 2018 que les FEP allaient déposer une motion de défiance contre le président Jacob Zuma, devant la Chambre qui devra en débattre mardi prochain.
"Une lettre des FEP sera envoyée à son bureau [Mbete] pour signifier cet appel urgent, ce qui permettra au Parlement de débattre et de voter la motion de défiance de ce parti contre Zuma", a expliqué Maimane.
Citant des lois sud-africaines, il a ajouté : "Le Parlement élit un président, et le Parlement démet un président, ce n’est pas fait à huis clos à la Maison Luthuli [le siège de l’ANC à Johannesburg]".
Ce nouveau développement est le résultat de la frustration grandissante des partis politiques, y compris du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) lui-même, concernant la sortie "imminente" mais "lente" de Zuma de la présidence.
Le nouveau président de l’ANC, Cyril Ramaphosa s’est entretenu avec Jacob Zuma, pour lui demander de se démettre.
Cependant, Zuma a refusé, estimant qu’il n’avait rien fait de mal pour justifier un retrait anticipé avant la fin en 2019 de son second mandat de président de la république.
Mais dans un enregistrement qui a fait l’objet d’une fuite, le Trésorier général de l’ANC, Paul Mashatile a déclaré que l’ANC pourrait être contraint de révoquer Zuma de la même manière que son prédécesseur Thabo Mbeki l’avait été, ironiquement pour préparer l’ascension de Zuma un an plus tard.
Dans l’enregistrement, Mashatile expliquait que "la meilleure façon possible serait que le président se retirât volontairement".
Maimane a appelé Ramaphosa à soutenir l’appel à une motion contre Zuma pour s’assurer qu’il soit débattu dans "les plus brefs délais".
Zuma a survécu à au moins trois motions de censure au Parlement, qui avaient été déposées par l’opposition, du fait de la majorité écrasante de l’ANC à la Chambre.
"Nous rejetons catégoriquement tout accord d’amnistie ou accord spécial pour le président Zuma, qui n’est pas au-dessus de la loi et doit toujours faire face aux 783 délits qui ont été illégalement abandonnés il y a plus de dix ans et que les tribunaux ont repris".
Ramaphosa a exclu une amnistie pour Zuma une fois hors du pouvoir, préférant le voir faire face à la justice.
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