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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Quelle que soit l'issue des négociations, le Brexit coûtera cher à l'économie britannique

2018-01-31
31.01.2018
2018-01-31
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La Première ministre britannique, Theresa May

Le site Buzzfeed s'est procuré un document confidentiel du gouvernement sur l'impact du Brexit. Il montre que tous les secteurs et régions du pays seront affectés.

C'est une fuite qui fait grand bruit. Et qui risque de fragiliser encore davantage Theresa May tant dans ses discussions avec Bruxelles que sur la scène politique britannique. Le site Internet Buzzfeed a publié lundi  une note confidentielle rédigée en janvier par le gouvernement qui chiffre l'impact du Brexit sur l'économie britannique.

Or ses conclusions ne sont pas de nature à rassurer : le document, émanant du ministère du Brexit, révèle en effet que l'économie britannique se détériorera, quelle que soit l'issue des négociations que Londres et Bruxelles sont sur le point d'engager pour arrêter la nature de leurs relations post-Brexit, notamment sur le plan commercial.

Perdant dans tous les cas

En cas d'accord de libre-échange complet, le Royaume-Uni perdrait cinq points de croissance sur les quinze prochaines années, indique le document.

Le scénario du « no deal » lui ferait même perdre huit points de croissance sur la même période. S'il parvenait à maintenir son accès au marché commun, par exemple en étant membre de l'Espace économique européen, le Royaume-Uni ne ferait que limiter la casse, avec une baisse de deux points.

 Le pays pourrait certes nouer des accords de libre-échange avec les Etats-Unis, la Chine, l'Inde ou l'Australie. Mais le surcroît de croissance qui en résulterait ne compenserait pas la perte liée à sa sortie de l'UE : un accord avec Washington (auquel la note croit, quel que soit le scénario) apporterait 0,2 % de croissance en plus, et les autres accords commerciaux jusqu'à 0,4 %.

Tous les secteurs de l'économie impactés

La note précise par ailleurs que, quel que soit le dénouement des négociations, toutes les régions du pays seront affectées, à commencer par le Nord Est de l'Angleterre, la région de Birmingham et l'Irlande du Nord. Et tous les secteurs de l'économie seraient impactés, en particulier les secteurs financiers, la chimie, l'habillement, l'agroalimentaire, l'automobile et la distribution. Seule l'agriculture serait épargnée en cas de « no deal ». Et les dommages collatéraux pour la City seraient à peu près aussi lourds qu'un accord commercial soit signé ou non, si elle perd son accès au marché unique.

L'exécutif minimise

Le document avait vocation à rester secret. Il devait être montré cette semaine à chaque ministre à l'occasion d'entrevues individuelles, puis récupéré auprès d'eux, justement pour éviter les fuites. L'objectif était notamment de préparer la réunion, mercredi prochain, du sous-comité réunissant les membres du gouvernement intéressés au Brexit, afin d'aider l'équipe de Theresa May à arrêter une vision commune sur l'après Brexit.

C'est peu dire que la publication de cette note tombe mal pour le gouvernement. Même si elle est moins catastrophiste que celle réalisée par le Trésor avant le référendum sur le Brexit de juin 2016, elle risque d'exacerber les tensions déjà vives au sein du gouvernement et du parti conservateur, en renforçant à un moment crucial la main des partisans d'un « soft Brexit ». Elle pourrait être instrumentalisée par l'opposition, qui en a demandé la publication in extenso. Et elle menace d'affaiblir la position britannique alors que Londres et Bruxelles relancent leurs discussions.

Après avoir trouvé un accord en décembre 2017  sur les conditions du divorce entre l'Union et le Royaume-Uni , les 27 autres membres de l'UE  ont posé lundi leurs conditions pour la période de transition  qui débutera au lendemain de la date effective du Brexit, le 29 mars 2019.

Amateurisme

En décembre, le ministre du Brexit, David Davis, avait  provoqué un tollé après avoir admis devant des élus de la chambre des Communes que ses services ne disposaient pas « d'étude d'impact », secteur par secteur, sur la sortie de l'UE. L'opposition avait alors réclamé sa démission et accusé le gouvernement d'amateurisme. Cette fois, le gouvernement a une étude d'impact. Mais sa publication par la presse pourrait lui valoir... le même type d'accusation.


lesechos
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