Politique
« Le processus électoral est sur la bonne voie », a affirmé vendredi à Kinshasa le président Joseph Kabila qui tenait une conférence de presse à l’occasion du 17ème anniversaire de sa prestation de serment le 26 janvier 2001, soit dix jours après l’assassinat de son père le président Laurent Désiré Kabila.
« On fera tout pour que les élections soient organisées et pas n’importe lesquelles mais des élections libres et transparentes », a promis le président Kabila qui a fixé rendez-vous à la presse dans quelques mois pour évaluer l’évolution du processus.
Il a cependant relevé qu’avec environ 46 millions d’électeurs enrôlés jusque-là, les élections en RD Congo constituent une vaste opération qui va nécessiter, pour le cycle complet, plus d’un milliard deux cents millions de dollars américains pour un pays dont le budget est d’à peine 6 à 7 milliards de dollars.
Qu’à cela ne tienne, a-t-il dit, « on est sur la bonne voie » car la loi électorale est déjà promulguée, le calendrier électoral publié tandis que la loi sur la répartition des sièges n’attend plus que la fin des opérations d’enrôlement bientôt dans les provinces du Kasaï pour être votée et promulguée.
Malheureusement, comme lors des premières élections de 2006 et de 2011, il y a encore cette fois-ci comme « une résistance farouche » d’une frange de l’opposition, de la société civile et « d’un homme de Dieu » qui essayent de dérailler le processus en proposant des « schémas farfelus, sans base juridique ».
L’opposition a proposé l’organisation d’une « transition sans Kabila » avant les élections.
Le président Kabila qui cite la réunification de la RD Congo (divisée en trois parties lors de son accès au pouvoir en 2001) comme son plus grand succès à la tête du Congo a déclaré aux journalistes que, « depuis des années, on vous a tout dit, sauf la vérité».
La vérité, c’est notamment le fait qu’il était le seul, en 2006, à défendre le projet de constitution que ceux qui se l’approprient aujourd’hui combattaient à cette époque-là.
En réponse à une question d’une journaliste qui voulait savoir s’il sera candidat lors de la présidentielle prévue en décembre 2018, Joseph Kabila a renvoyé son interlocutrice à la constitution dont l’article 70 stipule que « le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. A la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau président élu ».
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