Kongo-Central: au moins 10 morts dans une bousculade sur la plage de Muanda

Au moins dix personnes, dont neuf enfants, ont trouvé la mort dans une bousculade qui s'est produite lundi sur la plage de Muanda dans la province du Kongo-Central (sud-ouest de la République démocratique du Congo), sur l'océan Atlantique, a rapporté mardi la radio onusienne, Radio Okapi, citant des sources locales.

Au moins dix personnes ont trouvé la mort dans une bouscule qui s’est produite le 1er janvier, jour de la fête de la Saint Sylvestre, sur la plage de Munda dans le Kongo-Central. Neuf des dix victimes sont des enfants.

D’après des sources de la société civile qui ont livré cette information, cette bousculade est survenue à la suite d’une bagarre qui a éclaté entre deux jeunes gens venus passer les festivités de fin d’année sur ce rivage prisé.

Comme au début de chaque année, des centaines de jeunes et enfants de différents secteurs du Kongo-Central avaient fait le déplacement de la plage de Muanda pour des photos et la baignade.

Le drame s’est produit lorsqu’une bagarre a éclaté entre deux visiteurs sur la plage. Dans la foulée, des jeunes gangsters appelés « Kuluna » ont profité de l’occasion pour opérer. Paniqués, plusieurs jeunes et enfants qui voulaient échapper à la violence se sont marchés dessus sur le seul couloir des escaliers menant à la sortie de la plage.

Bilan provisoire

Les services de secours ont fait état d'un bilan provisoire de dix morts, dont une femme et neuf enfants.

La bousculade a également fait trois blessés graves emmenés à l'hôpital général de Muanda, une ville côtière située jusque au nord de l'embouchure du fleuve Congo, a précisé Radio Okapi, parrainée par l'ONU.

Kiti Luzingu, un notable de Muanda, met en cause les responsables de à l’Institut congolais de la conservation de la nature (ICCN) dans ce drame.

Il les accuse de n’avoir pas pris des dispositions sécuritaires nécessaires, sachant que cette place est fréquentée à chaque nouvel an par des milliers des jeunes et enfants.

M. Luzingu demande à l’ICCN d’indemniser les familles des victimes.