Sur le net
Vidéos, chat et messageries pour enfants inondent de plus en plus les réseaux sociaux. Des géants technologiques comme Facebook ou Google tentent de fidéliser, dès leur plus jeune âge, les enfants à leurs produits, au grand dam des associations de protection de l’enfance.
Facebook a récemment lancé aux Etats-Unis Messenger Kids, une version de sa messagerie pour les 6-12 ans. Le géant a pour la toute première fois mis le pied sur ce marché sensible.
Le groupe américain assure que l’application est conforme à la réglementation sur la protection des enfants sur internet. Une version dans laquelle les parents contrôlent par exemple la liste des contacts et il n’y a ni publicité ni achats intégrés. Une approche applaudie par plusieurs instituts.
“Nous pensons que cette approche permettra avant tout aux parents de choisir les personnes avec lesquelles leurs enfants communiqueront, ils ont dit qu’ils ne diffuseront aucune publicité pour les enfants et qu’ils ne vendront pas leurs données personnelles. Explique Stephen Balkam, directeur général de l’Institut Family Online Safety.
D’autres associations comme le Centre pour la démocratie numérique y voient par contre “une approche responsable” de la part de Facebook et saluent même les “garde-fous” prévus selon le responsable des questions de vie privée au sein de l’association.
“Je crois que la principale inquiétude que nous ayons est si, plus tard, Facebook décide de A, mettre de la pub pour les moins de 12 ans ou B, de vendre leurs données à un tiers. Je crois que ce sera notre principale préoccupation et nous l‘évoquerons publiquement et en privé avec eux. Je crois que l’autre inquiétude, comme je l’ai dit, est la tentation ou du moins le désir pour les jeunes enfants d‘être en ligne tout le temps au lieu d‘être dehors à jouer et être juste des enfants.” Met toutefois en garde, le directeur général de Family Online Safety.
Avec les Chromebooks, les enfants sont imprégnés de tout un écosystème d’applications : moteur de recherches, mais aussi Google Docs pour rédiger les rédactions, Gmail pour envoyer des courriels, etc.
Et, Google facture 30 dollars de licence par appareil et affirme que plus de 20 millions d’enfants et adolescents dans le monde l’utilisent en milieu scolaire.
Sur son site dédié “Google for Education”, le groupe cible explicitement les écoles, vantant le prix “abordable” du Chromebook et sa “facilité d’utilisation”. “C’est pourquoi les écoles américaines en ont fait leur appareil (électronique) numéro un.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Les plus commentés
Politique Les graves accusations du cardinal Ambongo contre le gouvernement congolais !
20.04.2024, 31 commentairesPolitique Primaires à l'Union sacrée : ''Une manière planifiée d'écarter Vital Kamerhe de la course à la tête de l'Assemblée nationale'' (UNC)
22.04.2024, 14 commentairesPolitique «Soutenir Tshisekedi pendant la campagne de 2023 ne signifie pas donner un chèque blanc à son entourage des binationaux pour piller le pays »(A-Daniel Shekomba)
22.04.2024, 9 commentaires
Ils nous font confiance
De plus en plus, les réseaux sociaux lancent des versions pour enfants de leurs applications.