Le premier Centre d’oncologie de l’Afrique centrale sera implanté à Kinshasa

Avec une population de près de 10 millions d’âmes qui gonfle démesurément sous la poussée fulgurante de l’exode rural dans les provinces et de la forte natalité des Kinois, Kinshasa ne pouvait qu’être confronté aux problèmes sociaux majeurs. Logement, transport, emploi, santé et éducation. Dans le secteur sanitaire, on peut citer entre autres problèmes, l’insuffisance des infrastructures sanitaires et l’inaccessibilité aux soins de santé primaires. Surtout pour les démunis. En effet, avec moins de dix hôpitaux généraux de référence pour une mégapole comme Kinshasa, comment assurer dès lors l’accessibilité de ses habitants, aux soins de santé de qualité ? Comment désenclaver sur le plan sanitaire, les communes dépourvues des établissements hospitaliers viables ?

Face à ces casse-têtes, les autorités urbaines s’arrachaient les cheveux ne sachant pas comment relever à la fois autant des défis comme ceux relevant de la construction ou de la réfection de la plupart des infrastructures routières. En novembre dernier, une lueur d’espoir est venue enfin illuminer les perspectives d’avenir dans le secteur sanitaire. En effet, dans le cadre de la Journée internationale du diabète et de l’hypertension, le gouvernement provincial de Kinshasa a mis à la disposition de la population kinoise et à l’Hôpital général de référence de Kinshasa, un lot d’équipements médicaux pour procéder à la dialyse. Et ce, au prix défiant toute concurrence, de 50 dollars américains, permettant aux plus démunis d’accéder à ces examens spécialisés dont on sait que les coûts oscillent entre 150 et 300 dollars américains.

Grâce à ces équipements, ce service est désormais offert à Kinshasa, à la population au prix de 50 dollars américains la séance, le gouvernement provincial prenant en charge la plus importante part de frais. Finie l’inquiétude de coûteux voyages médicaux à l’étranger. Cette initiative louable en faveur de plus démunis a suscité, comme il fallait s’y attendre, un élan de solidarité de quelques partenaires. HJ Fondation a, par la voix de son directeur général délégué, M. Jean Mukenge, promis de soutenir ce projet, en apportant une quinzaine d’équipements de dialyse, dans le but de renforcer les capacités d’accueil de l’Hôpital général de référence de Kinshasa, pour les malades requérant ces examens spécialisés.

Signalons que dans sa détermination à matérialiser un accord de partenariat dans le domaine sanitaire signé avec le gouvernement provincial, HJ Fondation envisage d’ériger à Kinshasa, le premier Centre d’oncologie de l’Afrique centrale qui, comme on le voit, appuie les efforts de l’exécutif provincial dans le traitement du cancer. Cet autre projet répond, comme il faudrait le souligner, à la préoccupation de Harish Jagtani Fondation de contribuer efficacement à l’amélioration de la qualité de vie des communautés et des individus par l’administration des soins de santé de qualité à travers son établissement hospitalier HJ Hospitals. Et c’est dans le cadre du même accord de partenariat sanitaire que le président de HJ Fondation compte réaliser un ambitieux projet par la construction à Kinshasa, 24 centres médicaux municipaux modernes, à l’instar de HJ Hospitals situé sur la 1ère rue Limete, quartier Funa et dont l’inauguration remonte au 5 avril 2016.