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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Afrique

Zimbabwe: « Robert Mugabe détenu à son domicile » par l'armée (Jacob Zuma)

2017-11-15
15.11.2017
2017-11-15
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l'armée a pris le pouvoir mais assure qu'il ne s'agit pas d'un coup d'Etat. (© Reuters/Philimon Bulawayo)

L'armée a pris le pouvoir au Zimbabwe dans la nuit de mardi à mercredi, affirmant viser les « criminels » dans l'entourage de Robert Mugabe qui déstabiliseraient le pays. Le président Mugabe a quant à lui été confiné dans sa résidence, selon le président sud-africain avec qui il a eu un échange.

Le président sud-africain Jacob Zuma a pu s'entretenir par téléphone avec Robert Mugabe ce mercredi matin. Ce dernier est « détenu mais va bien », selon la présidence sud-africaine. « Le président Zuma s’est entretenu plus tôt aujourd’hui avec le président Robert Mugabe, qui lui a dit qu’il était détenu à son domicile mais a ajouté qu’il allait bien », précise un communiqué de la présidence sud-africaine.

Quelques heures auparavant, l’armée, qui a pris le contrôle de plusieurs points névralgiques du pays, avait annoncé à la télévision nationale que Robert Mugabe était « sain et sauf ». « Nous assurons à la nation que son Excellence le président (…) et sa famille sont sains et saufs et que leur sécurité est garantie », a affirmé dans la nuit le général Sibusiso Moyo, sans toutefois révéler où se trouvait le chef de l’État.

Bien qu'elle affirme que le président Mugabe et sa famille se portent bien, l'armée n'a pas donné davantage d'information sur sa femme, Grace Mugabe, qui espère succéder à son mari à la tête de l'État. La femme de 52 ans s'était attiré les foudres de l'armée la semaine dernière en obtenant l'éviction du vice-président Emmerson Mnangagwa, pour « déloyauté ». 

Lutte pour la succession de Mugabe

Le Président Robert Mugabe (c) en compagnie de son épouse, Grace Mugabe (d), et de son vice Président, Emmerson Mnangagwa (g).

Ancien ministre de la Défense, Emmerson Mnangagwa, 75 ans, était considéré par plusieurs comme le successeur légitime de Robert Mugabe.

La veille de son éviction, Grace Mugabe l'avait publiquement traité de « comploteur » et avait annoncé qu'elle était prête le moment venu à succéder à son mari, et que le parti au pouvoir allait bientôt changer ses statuts pour qu'une femme soit vice-présidente.

Le limogeage de son vice-président par Robert Mugabe a été dénoncé dans le pays comme une manoeuve en vue d'installer son épouse aux commandes de la présidence après son départ.

Le chef d'état-major de l'armée, le général Constantino Chiwenga, avait réagi lundi en lançant un sévère avertissement au parti du président Mugabe, la Zanu-PF, pour dénoncer l'éviction du pouvoir d'Emmerson Mnangagwa. Le général Chiwenga avait alors prévenu le gouvernement Mugabe que l'armée n'hésiterait pas à intervenir pour « protéger notre révolution ».

« La purge actuelle [...] qui vise les membres du parti ayant été engagés dans la guerre d'indépendance doit cesser sur-le-champ », avait déclaré lundi le général.

En réponse, le parti présidentiel a accusé mardi le chef de l’armée de « conduite relevant de la trahison » et dénoncé sa volonté de « perturber la paix nationale ». Depuis, Harare bruissait de rumeurs sur le futur limogeage du chef de l’armée zimbabwéenne.

L’armée contrôle plusieurs points névralgiques à Harare

L'armée dans les rues d'Harare le 15 novembre 2017.  

Peu de temps auparavant, vers minuit GMT, des échanges de coups de feu avaient été entendus pendant quelques minutes aux abords de la résidence de Robert Mubage, 93 ans. « Nous ne faisons que viser les criminels qui l’entourent », a pour sa part affirmé le général lors de son allocution télévisée, réfutant tout coup d’État militaire. « Dès que notre mission sera accomplie, nous nous attendons à ce que la situation retourne à la normale », a-t-il ajouté.

Des soldats ainsi que des véhicules blindés bloquent les voies d'accès aux principaux ministères, au parlement et aux tribunaux dans le centre d'Harare, la capitale du pays. Les dépôts d'armes ainsi que les armureries de la police ont aussi été pris par l'armée.

Après cette nuit agitée, la situation restait très confuse mercredi matin. À l’aube, des chars militaires déjà déployés dans les rues de la capitale se sont positionnés près du Parlement, y établissant des barrages. Des blindés contrôlent également les accès au siège du parti au pouvoir et aux bureaux où le président Robert Mugabe réunit d’habitude son gouvernement.

Si l’armée a pour l’heure démenti tout coup d’État, son intervention sur la scène politique zimbabwéenne, qui plus est à l’encontre de Robert Mugabe, est inédite. Une première qui inquiète bon nombre d’observateurs, à l’image de cet analyste à la firme britannique EXX Africa Risk Consultancy.

« Le silence du gouvernement après les déploiements militaires tend à confirmer que le président Mugabe a perdu le contrôle de la situation », a estimé Robert Besseling, cité par l’AFP. 

Selon Reuters, citant une source gouvernementale, le ministre des Finances, Ignatius Chombo, partisan de la « G40 » [« Génération 40 », nom donné au clan de Grace Mugabe au sein du parti présidentiel, la Zanu-PF], aurait été interpellé.

Jacob Zuma contre un changement de régime « inconstitutionnel »

Premier à réagir dans la sous-région, le président sud-africain a fait part de sa préoccupation. Jacob Zuma a « appelé au calme et à la retenue et exprimé l’espoir que les développements au Zimbabwe n’amènent pas un changement inconstitutionnel de gouvernement », a déclaré la présidence sud-africaine dans un communiqué. L’Afrique du Sud a par ailleurs annoncé l’envoi de deux de ses ministres à Harare, celle de la Défense, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, et celui de la Sécurité d’État, Bongani Bongo, pour « rencontrer le Président Robert Mugabe et les Forces de défense zimbabwéennes ».


JA / Radio Canada / MCN, mediacongo.net
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Kanambe_loup @SUQF4FL   Message  - Publié le 15.11.2017 à 22:28
Quand vous parlez de KABILA je suis perplexe et ne sais pas au juste de qui vous parlez. Depuis quand est-ce que Hippolyte KANAMBE KAZEMBERE s'appelle KABILA? Un peu de respect pour ce nom mes frère. Appelons le chat par son nom et arrêtons de faire semblant. Que Dieu aide la RD Kongo.

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Kabila Kabange Fils @WD7B5FA   Message  - Publié le 15.11.2017 à 21:02
Jésus Christ est le Maître de temps et des circonstances ! Quand sonnera l'heure de Christ personne ne comprendra VRAIMENT Kabila va disparaître ! Dieu protège le Congo !

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Serge k @3QLXW76   Message  - Publié le 15.11.2017 à 19:29
Oh Seigneur! " Que ta volonté soit faite sur la RDC comme au Zimbabwe Pardonne nous offenses comme nous pardonnons aussi a ceux qui nous ont offensés mais delivre nous de la kabilie Amen"

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Monde @P5JI7YK   Message  - Publié le 15.11.2017 à 18:41
Il y a un temps pour tout. Aujourd'hui Mugabe qui fait souffrir son peuple ne sait plus quoi faire. Si le Zimbabwe à une justice,voilà un bon client. Mais l'armée doit vite conduire le pays aux élections pour que le pouvoir ne soit abuser Notre prière est cela se face aussi en Rdc,le plus vite possible. Car si l'on ne veut pas quitter le pouvoir par les urnes,voici une autre voie Où sont les politiciens congolais ? CESSER DE DISTRAIRE LES GENS PAR DES VILLES MORTES,CHASSER CES GENS COMME au Zimbabwe

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Salima @TTYVYQL   Message  - Publié le 15.11.2017 à 18:08
Alors là tous les criminels dans l'entourage de Mugabe qui font des crimes au Congo se demandent quoi faire.

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KANAMBE ALIAS H @XYHQLF1   Message  - Publié le 15.11.2017 à 18:06
L'armee congolaise reste encore distraite,flatee par le vipeur,elle se reveillera tard,une armee amorphe qui se glorifie seulement devant les civils Abbas kayonga lui seul a terrifie toute l'armee de sud kivu,sans la monusco ca pourrait etre un chaos,mais pour reprimer les manistants sans arme il y a un dispositif muscle,manque des mots,les fouteurs

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Verite @98PMMU8   Message  - Publié le 15.11.2017 à 17:47
le parain de kabila en résidence surveillé par les siens. une leçon à prendre en considération

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bob @65TAKTN   Message  - Publié le 15.11.2017 à 16:39
C'est la meilleure solution aussi pour l'enfant bâtard que Laurent Désire kabila était parti ramasser à Kigali

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Etienne TSHISEKEDI @Q9C6962   Message  - Publié le 15.11.2017 à 16:37
Je demande aux forces de défense et de sécurité du Kongo d'emboiter le pas à leurs homologues du Zimbabwe afin d'accompagner le peuple du Kongo à se libérer du régime qui l'avilit.

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Mutombenakapot @BC9NJC4   Message  - Publié le 15.11.2017 à 15:55
Bon début de l'amélioration en Afrique Centrale. La RD Congo suivra le pas du Zimbabwe dans une semaine probablement. Mugabe et sa femme sont en vie, mais que deviendront nos prédateurs le jour suivant le coup de force? That is question.

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AZARIAS RUBERWA @DQK5DYT   Message  - Publié le 15.11.2017 à 15:53
Jckmzlo - 15 11 2017 15:41, toi le perroquet spirituel de KABILA, quel leçon tire tu dans cette histoire de Zimbabwe ??? est ce MUGABE avait su qu'un matin du 15 Nov 2017, il sera inactif, comme MOBUTU avait rendu inactif KASA VUBU ??? Continuez dans vos betises, mais le très haut tout puissant , sait quand il agira en ouvrant les yeux de nos généraux congolais.

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AZARIAS RUBERWA @DQK5DYT   Message  - Publié le 15.11.2017 à 15:49
ATUNDU et MENDE, vous avez lu et écoutez comment vos déclarations bettes vont coutées cher à votre chef KABILA, l'exemple du Zimbabwe en est un, continué a blagué avec le congolais que vous considéré comme des idiots, un jour viendra où les ETUMBA,AMULI,KYUNGU et autres qui sont vrais congolais comprendrons qu'il ne faut jamais coninué a verser les sangs de leurs frères pour les interêts égoistes comme ceux de GRACE MUGABE est sa suite, qui vivra verra, nous sommes au début de la fin de dictateurs en afrique noir

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ZUNDU NZENI @P283RV7   Message  - Publié le 15.11.2017 à 15:46
tout les ingrédients sont déjà là il ne reste que les forces armées zaïroises agissent

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Notre Congo_Rdc @D354S4K   Message  - Publié le 15.11.2017 à 15:41
A DIEU soit la gloire

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