Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 02 mai 2024
mediacongo
Retour

Afrique

Zimbabwe: l’armée annonce être intervenue contre des "criminels" proches de Mugabe

2017-11-15
15.11.2017 , Harare, Zimbabwe
2017-11-15
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2017-actu/11-novembre/13-19/zimbabwe-armee-dans-rue-capital.jpg Harare, Zimbabwe-

Des véhicules blindés barraient dans la matinée les accès au Parlement, au siège du parti au pouvoir, la Zanu-PF, et aux bureaux dans lesquels le chef de l'Etat réunit généralement ses ministres.

L'armée a pris position ce mercredi 15 novembre 2017 dans les rues de la capitale du Zimbabwe Harare lors d'une opération destinée, selon elle, à éliminer des "criminels" de l'entourage du président Robert Mugabe, qui règne d'une main de fer sur le pays depuis 1980.

Des véhicules blindés barraient dans la matinée les accès au Parlement, au siège du parti au pouvoir, la Zanu-PF, et aux bureaux dans lesquels le chef de l'Etat réunit généralement ses ministres, a constaté un journaliste de l'AFP.

Quelques heures plus tôt, un officier supérieur a annoncé à la télévision nationale que l'armée était intervenue contre des "criminels" de l'entourage de M. Mugabe, mais démenti toute tentative de coup d'Etat.

L'entrée en scène de l'armée intervient en pleine crise ouverte entre M. Mugabe et le chef de l'armée après le limogeage la semaine dernière du vice-président du pays Emmerson Mnangagwa, longtemps présenté comme son dauphin.

Dans un message lu dans la nuit à la télévision nationale, le général Sibusiso Moyo a affirmé que l'armée n'avait pas mené de "coup d'Etat contre le gouvernement".

"Nous ne faisons que viser les criminels qui l'entourent", a-t-il poursuivi, "dès que notre mission sera accomplie, nous nous attendons à ce que la situation retourne à la normale".

"Nous assurons à la Nation que son Excellence le président (...) et sa famille sont sains et saufs et que leur sécurité est garantie", a-t-il également ajouté.

Des échanges de tirs nourris ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi près de la résidence privée de Robert Mugabe dans la capitale Harare, a rapporté sous couvert de l'anonymat à l'AFP un témoin, résident dans le quartier de Borrowdale.

"Peu après 02h00 du matin (00h00 GMT), nous avons entendu environ 30 à 40 coups de feu tirés pendant trois à quatre minutes en provenance de sa maison", a-t-il affirmé.

Mardi, un convoi de blindés avait été observé en mouvement près de la capitale, nourrissant les rumeurs d'un coup d'Etat militaire en préparation contre le président, qui règne sans partage sur le pays depuis son indépendance en 1980.

Dans un communiqué publié tard mardi soir, l'ambassade des Etats-Unis au Zimbabwe avait recommandé à ses ressortissants de rester chez eux "à l'abri" en raison des "incertitudes politiques".

Robert Mugabe, 93 ans, est engagé dans un bras de fer sans précédent avec le chef de l'armée qui a dénoncé lundi sa décision de limoger le vice-président Mnangagwa.

L'armée pourrait "intervenir" si cette "purge" ne cessait pas au sein du parti présidentiel, avait mis en garde devant la presse le chef d'état-major, le général Constantino Chiwenga.

"De la trahison"

Le parti du président Mugabe, la Zanu-PF, a accusé en retour mardi le chef de l'armée de "conduite relevant de la trahison" et dénoncé sa volonté de "perturber la paix nationale" et "encourager au soulèvement".

L'ancien vice-président Mnangagwa, 75 ans, a été démis de ses fonctions et a fui le pays, après un bras de fer avec la Première dame, Grace Mugabe, 52 ans. Figure controversée connue pour ses accès de colère, Mme Mugabe compte de nombreux opposants au sein du parti et du gouvernement.

Avec le limogeage de M. Mnangagwa, Grace Mugabe se retrouve en position idéale pour succéder à son époux.

Robert Mugabe 37 ans d'un régime autoritaire

En images : Robert Mugabe et ses 30 ans au pouvoir

Robert Mugabe et ses 30 ans au pouvoir

A la tête depuis 37 ans d'un régime autoritaire et répressif, Mugabe a été investi par la Zanu-PF pour la présidentielle de 2018, malgré son grand âge et sa santé fragile. Sous son régime, le Zimbabwe s'est considérablement appauvri et traverse une grave crise économique.

La sortie publique lundi du général Chiwenga, 61 ans, contre le gouvernement est inédite.

"Il est très rare de voir des chars dans les rues", a commenté pour l'AFP l'analyste Derek Matyszak, de l'Institut pour les études de sécurité (ISS) de Pretoria, "Chiwenga a défié Mugabe (...) il est clair que nous observons ici quelque chose de nouveau".

Le général Chiwenga et M. Mnangagwa, qui entretient des liens étroits avec l'appareil sécuritaire du pays, ont tous deux été des figures majeures de la lutte pour l'indépendance du Zimbabwe, au côté de M. Mugabe.

Le sort du chef d'état-major de l'armée restait inconnu tôt mercredi matin.

Avant même les événements de la nuit, le principal parti d'opposition zimbabwéen, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), s'était clairement positionné par avance contre toute prise du pouvoir par des militaires.

"Il n'est pas souhaitable que l'armée prenne le pouvoir. Cela donnera un coup d'arrêt à la démocratie, et ce n'est pas sain pour le pays", a déclaré un haut responsable du parti, Gift Chimanikire.

Cette crise "marque une nouvelle étape alarmante dans la course à la succession" de Mugabe, a relevé l'analyste politique Alex Magaisa.


AFP / VOA / MCN
C’est vous qui le dites : 2 commentaires
8495 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


Anonyme @J4TI6QP   Message  - Publié le 15.11.2017 à 22:40
En réalité les dictateurs finissent mal sans bénéficier de retombé des pillages et biens amasser sur les souffrances des

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
Manu @SBCINGJ   Message  - Publié le 15.11.2017 à 17:09
D'ABORD QUE R MUGABE LE TYRAN AFRICAIN PARTE ET QUE LES CONGOLAIS SOUTIENNENT CETTE CHUTE D'UN DES SOUTIENS DE J KABILA ILLEGALEMENT AU POUVOIR DEPUIS LE 19 DECEMBRE 2016.

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
right
Article suivant Congo-Brazza : des proches de Pasteur Ntumi recouvrent la liberté au Congo
left
Article précédent Zimbabwe: « Robert Mugabe détenu à son domicile » par l'armée (Jacob Zuma)

Les plus commentés

Politique Guerre dans l’Est : « Je vais rencontrer Paul Kagame pour lui dire qu’il est criminel » (Félix Tshisekedi)

30.04.2024, 38 commentaires

Politique « j’ai toujours dit que je rêvais de faire de mon pays une sorte d’Allemagne d’Afrique » (Tshisekedi) !

01.05.2024, 33 commentaires

Société La justice tente de museler Ambongo, « la voix des affligés », dénonce Katumbi

29.04.2024, 16 commentaires

Société Jeeps remises aux députés provinciaux de Kinshasa : "Ce n'est pas de la corruption, c'est de la motivation" (Augustin Kabuya)

02.05.2024, 15 commentaires

Ont commenté cet article



Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance