DCMP : les 3 défis majeurs d'Hassan Abdallah

Gérer un grand club comme le Darin Club Motema Pembe (DCMP) à Kinshasa est synonyme de plusieurs défis. Après son élection par consensus il y a une semaine, l'actuel comité de gestion de ce club de la capitale en est conscient.

Partant de l'intérieur du club jusqu'à l'extérieur, tout est près qu'à (re) structurer. A l'instar du Tout Puissant Mazembe, professionnaliser ce club créé en 1936 paraît une priorité qui s'impose pour pouvoir coordonner chaque action et mesurer sa portée.
Trois défis majeurs sont relevés pour permettre à la nouvelle coordination des verts blancs de centrer les énergies sur les points essentiels.

Professionnaliser le club

A ce jour, il est aberrant de parler d'un club professionnel sans un centre sportif ni un stade propre. Depuis Gentiny Ngobila jusqu'au vide géré par '' l'autorité morale'' , Motema Pembe a toujours caressé ce rêve d'avoir son propre stade au Centre Mikala à Kinkole, mais le dossier reste flou.

A l'intérieur, un équipementier qui habillera des athlètes de la chaussette jusqu'au maillot à l'entraînement comme au match officiel. Il est anormal qu'une équipe de la trempe de '' Dora '' après plus de 80 ans d'existence se présente avec des maillots de deux marques lors d'une rencontre.

Le professionnalisme réside dans les petits détails. De l'eau, des chaussettes, des survêtements, rien ne doit être laissé au hasard !

Recadrage de la pléthore des '' stadiers '' et sectionnaires autour de l'équipe. Pourquoi pas organiser un enrôlement de tous les membres de la sécurité moyennant une contribution de 10.000FC? L'ordre permettra au nouveau comité de définir qui fait quoi au sein de l'équipe.

La lettre signée ce 31 octobre par le président de coordination interdisant toute communication au nom de DCMP par les voix médiatiques ainsi que sur les réseaux sociaux jusqu'à nouvel ordre entre justement dans cette logique. Ceci pour mettre de l'ordre dans ce secteur de communication du club qui laissait passer à la télé des personnes au nom de l'équipe, mais le fond du message était autre chose.

Infrastructures adéquates !

Les infrastructures restent un vrai test. A en croire une source proche du club, Hassan Abdallah a fait des infrastructures sa priorité. Il veut doter le DCMP d’un centre d’entraînement et si les contacts évoluent bien d’un stade moderne. Le centre Mikala, propriété du club reste le lieu pour la réalisation de ce projet.

Avec le retour du DCMP en compétition interclub de la CAF, l’ambition nette est de jouer sur les 3 ans un quart de finale et une finale. Sa vision, affirme-t-il, est de voir l' équipe livrer de grands duels internationaux et marquer sa présence sur l'échiquier continental.

Hassan Abdallah a besoin des titres, non pas seulement en football, mais dans toutes les autres disciplines de ce club omnisport qu’il entend organiser. Bien plus, il compte sur les supporters pour ses deux autres chantiers : La discipline qui fera ramener des contributeurs et personnes sérieuses au sein du club et le soutien financier des supporters dans la vie du club.

Responsabiliser les supporters !

Au-delà des moyens importants financiers injectés par des hommes de bonne foi, les supporters imaniens ont joué un grand rôle dans la survie de ce club. A part le '' kokodioko '' dans les tribunes, les Immaculés ne sont engagés dans aucune initiative fructueuse.

Des insignes du club, contribution volontaire, vareuses pour supporters, travaux au service du club et des cérémonies festives pour commémorer les années de gloire peuvent être initiés pour permettre à ces derniers de participer activement à la vie de Imana pour les lier encore plus puisqu'au-delà de la passion du football, une équipe est devenue une fraternité, une famille.