Politique
En visite en République démocratique du Congo depuis jeudi 26 octobre 2017, Nikki Haley, l’envoyée spéciale en Afrique du président américain Donald Trump, a insisté sur la tenue des élections dans le pays au plus tard 2018. Une sortie très attendue, mais dont les conclusions douchent les espoirs de l’opposition, mais aussi de la majorité présidentielle. Sur la toile, chacun y va de son analyse.
“C’est important d’organiser les élections en 2018, si les élections ne sont pas organisées en 2018, la République démocratique du Congo ne pourra pas compter sur le soutien de la Communauté internationale et celui des Etats-Unis”, déclarait vendredi Nikki Haley à l’issue d’une rencontre avec Corneille Nangaa, le président de la Commission électorale en RDC.
À Kinshasa, les opposants au régime du président Kabila étaient loin de s’attendre une telle réaction des Etats-Unis qui depuis 2016, exigent des élections. Surtout que les Etats-Unis et la communauté internationale s‘étaient illustrés en défenseurs de l’accord de la Saint-Sylvestre initié par l‘Église catholique fin 2016.
Cet accord signé in-extrémis entre opposition, majorité présidentielle et société civile à la fin du second mandat de Joseph Kabila le 31 décembre 2016 avait permis à ce dernier de se maintenir au pouvoir. Toutefois, l’une des conditions sine qua none était l’organisation d’une présidentielle au plus tard le 31 décembre 2017 à laquelle ne serait pas candidat Joseph Kabila.
Dans les couloirs du Palais de la Nations, également, les propos de l’envoyée spéciale du président Trump ne sont pas les bienvenus. Et ce d’autant que la majorité présidentielle soutien mezza voce la décision de la Céni d’organiser des élections en 2019.
“Il faut que l’opposition puisse comprendre que les problèmes congolais auront une solution congolaise (…) Elle (Nikki Haley) ne pouvait pas décider à la place des Congolais. C’est la Céni qui organise les élections. Attendons que celle-ci puisse publier le calendrier électoral. La Céni promet et on doit attendre”, a réagi le ministre de la Communication Lambert Mende aux propos de Mme Haley.
Dans le même sillage, un autre cadre de la majorité présidentielle a déclaré au site Politico.cd : “il ne revient pas aux Etats-Unis de fixer la date des élections en RDC. La Céni seule est habilitée à élaborer un calendrier sur les élections. Et s’il y a des problèmes, les Congolais seuls devraient se parler pour trouver une solution”.
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