Maman Sidikou exige la libération des membres du Rassop arrêtés à Lubumbashi

Ils s'étaient réunis dimanche 22 octobre dernier, au siège de l'UDPS à Lubumbashi, pour préparer l'arrivée, ce lundi 23 octobre 2017, de Félix Tshisekedi, président du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.

Des policiers sont venus encercler ces membres et militants du Rassop avant de les livrer aux mains des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC)

Ce lundi 23 octobre 2017, le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Maman Sidikou, a rendu publique une déclaration dans laquelle il condamne ces arrestations opérées à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga.

« Je demande instamment aux autorités congolaises la libération immédiate et inconditionnelle des personnes arrêtées arbitrairement hier à Lubumbashi. Je rappelle également aux autorités congolaises leurs obligations de garantir les libertés publiques et les droits civils et politiques à tous, conformément à la Constitution et aux engagements internationaux de la RDC », tonne Maman Sidikou.

La Monusco a saisi cette occasion pour manifester sa "vive préoccupation" suite aux actes et intimidations contre Joseph Olenghankoy et Ntumba Luaba.

« De telles restrictions aux libertés fondamentales sont incompatibles avec les efforts en cours pour promouvoir le dialogue et la sérénité nécessaires à la tenue des élections libres, crédibles et indépendantes dans un délai raisonnable. J’exhorte une nouvelle fois les autorités congolaises à mettre en œuvre en urgence des mesures de décrispation politique et à ouvrir l’espace démocratique », conclut-il.