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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Science & env.

Les décharges publiques chargent et polluent l'environnement à Kinshasa !

2017-10-18
18.10.2017
Provinces / Société
2017-10-18
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Face à l’insalubrité devenue une marque de la ville, la responsabilisation des bourgmestres s’impose comme une nouvelle approche d’assainissement et de l’hygiène.

Pas un pas, sans une décharge publique aux abords d’une artère principale de Kinshasa. On en trouve sur l’avenue des Huileries, Kabambare, Kabinda, Victoire, Assossa, Ngiri -Ngiri, Yolo… Cet échantillon est loin, et même très loin d’être représentatif. Car, il existe plusieurs autres poubelles dans la ville. Bienvenue la poubellisation de la capitale !

Cependant, si à l’origine de cette initiative des autorités urbaines, l’idée était d’assainir l’environnement de la très vaste métropole rd congolaise, les décharges publiques ont plutôt démontré le contraire. Ces poubelles placées dans les espaces publics chargent davantage l’environnement à Kinshasa ! Quiconque y passe, doit prendre la précaution de se pincer le nez. Car, ces ordures de tous genres attendent des semaines entières voire des mois, avant d’être évacuées. Entre-temps, elles se décomposent et dégagent des odeurs nauséeuses. 

A certains endroits, notamment sur les avenues Kabambare et Kabinda, dans la commune de Barumbu, les murets des décharges publiques ont croulé sous le poids de leurs contenus. Moralité, les détritus se déversent sur la voie publique et obstruent le passage, sous les regards impuissants des usagers ! De multiples et incessantes interpellations des populations kinoises en direction des gestionnaires de la ville, demeurent lettre morte. Comme qui dirait, les Kinois crient dans le désert.

L’IMPERATIF D’UNE NOUVELLE APPROCHE D’ASSAINISSEMENT 

La malpropreté semble avoir franchi le seuil du tolérable à Kinshasa. Le constat saute à l’œil nu. Certains observateurs vont jusqu’à soutenir que l’ubiquité actuelle de l’insalubrité, dépasse le décor naguère observé avant l’instauration des poubelles publiques dans différentes communes de la capitale. 

Face à cette puanteur qui est presque devenue une marque identitaire de la ville de Kinshasa, des spécialistes d’hygiène environnementale sortent de leur silence. Au-delà des jérémiades, ces experts font des propositions concrètes. Ils suggèrent une nouvelle approche d’assainissement de la capitale. Ils estiment que la solution au sempiternel problème de salubrité dans la capitale passe par la responsabilisation des bourgmestres. Cela passe par la rétrocession des 40% des recettes dues aux entités décentralisées. 

Dans une ville comme Kinshasa, où des milliers de jeunes gens en âge de travailler courent encore les rues, il ne devrait plus, en principe, se poser un problème d’assainissement. Car, les gestionnaires de la ville ont une importante main d’œuvre à leur portée. Hélas.

L’INCIVISME DES KINOIS

La capitale ploie sous une insalubrité totale qui plombe tous les efforts fournis par le Gouvernement pour la rendre propre. Une véritable tâche noire sur la modernisation de la capitale. Les responsabilités sont sans doute partagées. Si en amont, des flèches sont tirées en direction des autorités politico-administratives de la ville, en aval, des observateurs dénoncent un déficit de civisme environnemental dans le chef des Kinois. 

A partir du moment que dans certains quartiers, les caniveaux tiennent lieu de décharges publiques, alors il se pose un vrai problème d’éducation à citoyenneté. Nombreux sont des Kinois qui ont une perception erronée du rapport gouvernants-gouvernés. Que les abords des artères publiques se transforment par moments (généralement en fin d’après-midi), en marchés de fortune, c’est parce que la situation socioéconomique actuelle du pays s’y prête. 

Tout le problème, c’est qu’après ce petit négoce de survie, les vendeurs abandonnent tous leurs déchets sur la voie publique. Moralité, on se réveille le matin avec un boulevard parsemé d’emballages de chikwangues, de bouteilles en plastique, de sachets de couleurs et formats différents. Du coup, le boulevard Lumumba nouvellement reconstruit, perd de toute sa splendide. Dès lors que cet incivisme ambiant rime avec l’ "I " de ceux qui sont appelés à gérer la cité, l ville de Kinshasa, dans ses quartiers populaires, n’a rien d’une agglomération moderne. Tout bien considéré, l’insalubrité généralisée dans la capitale rd congolaise pose aussi un problème réel de santé publique. Car, il serait illusoire de prétendre avoir une population en saine santé, dans un environnement totalement pollué !

Grevisse Kabrel
Forum des As
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Kapila @OCKJLBE   Message  - Publié le 18.10.2017 à 13:02
Quand j'étais petit on me parlais de Kinshasa qui était gardien de la Ville. Il circulait la nuit pour vérifier que tout allait bien. Et pendant cette période Kinshasa était appelé: "POTO MOYINDO" Qui de nos jours peut jouer ce rôle? Si Kinshasa manque comment se rendre propre que dirions nous des autres villes du pays. Avec plus de 10 millions d'habitants dont 5 millions actifs peut-on être incapable de balayer notre VILLE? Reconnaissons le tout simplement que nous n'aimons pas notre pays moins encore notre VILLE. Vous allez dans une famille de 10 enfants et vous constatez la saleté partout que diriez-vous d'elle?

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RMK @VA7WQ93   Message  - Publié le 18.10.2017 à 10:49
matata Ponyo était un monsieur propre côté salubrité! depuis qu'il est parti le boulevard du 30 juin, le rond point Kintambo Magasin, les poubelles publiques placées dans différentes communes sont devenus plus que l'enfer! que font les bourgmestres nommés pour percevoir différents frais payés puis remplir leurs poches?

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Mamadou ndala @8PJPK6K   Message  - Publié le 18.10.2017 à 10:00
La ville la plus sale du monde!

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Bondekwe @7Q9HYP3   Message  - Publié le 18.10.2017 à 09:40
Responsabilité partagée entre gouvernants et gouvernés effectivement. Le kinois doit changer son comportement, on ne jette pas tout partout. Et l’autorité de son coté doit cesser de voir des opportunités politiciennes et financières dans l’enlèvement des immondices. Le faire juste pour l'amour de Kin autrefois la belle, aujourd'hui la poubelle.

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