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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Politique

Report des élections en 2019 : réactions de quelques ténors du Rassemblement

2017-10-15
15.10.2017
2017-10-15
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Jean-Bertrand Ewanga et Claudel-André Lubaya

Jean-Bertrand Ewanga (Alternance pour la République) : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la présente Constitution... , cette disposition de l'article 64 de la Constitution est la solution ultime parce que la souveraineté nationale appartient au peuple.

Les faits, gestes, actes, discours et décisions de la Majorité démontrent à suffisance que tout est mis en œuvre pour que les élections n'aient pas lieu afin qu'un groupe d'individus continue d'exercer le pouvoir en violation de la Constitution. Ainsi, l'idée d'une transition sans Kabila repose sur l'article 64. La tâche incombera ainsi aux forces sociales et politiques d'appliquer cette disposition. Le mécanisme sera simple. Un consensus pour désigner l'autorité de la transition. Et personne ne saura résister à la détermination du peuple »

Claudel-André Lubaya (Dynamique de l'Opposition) : « A notre niveau, la réponse est simple. Joseph Kabila comme tout le monde aujourd'hui, tient sa légitimité de l'Accord du 31 décembre 2016. Et cet accord n'a pas prévu de mécanisme de sa prolongation. Cela veut dire que l'accord a une durée d'une année. Et les institutions qui en sont issues, dont l'institution président de la République, ont également une durabilité limitée à une année. Et à l'expiration de cet accord, l'institution président de la République qui a déjà perdu aussi sa légitimité à cause de toutes les entorses dans la mise en œuvre de l'accord, perdra non seulement la légitimité mais aussi cessera de fonctionner.

 De deux, nous considérons que l'institution président de la République avait déjà un mandat qui courait de 2006 à 2011. Elle avait la possibilité de poursuivre le cycle électoral mais ne l'a pas poursuivi en gardant les élections au niveau des provinciales simplement. Et que de 2011 à 2016, il a maintenu ce cycle toujours bloqué à la présidentielle et aux législatives. Et 2016, non seulement il n'a pas pu aider à ce que cela ait lieu, mais il s'est maintenant imposé en obstacle majeur à toute aspiration électorale du peuple congolais, violant de ce fait l'article 5 de la Constitution qui reconnaît au peuple congolais le droit de se choisir ses représentants.

 Devenu obstacle, l'institution président de la République issu de l'Accord du 31 décembre 2016 ne peut plus rester là dans le cadre d'une élection et qu'il faut donc que les forces politiques et sociales se concertent et désignent une autorité de transition ne mettant pas la Constitution entre parenthèses, plutôt en mettant en place une charte destinée à régir la période allant du 1er janvier au 31 juillet 2018, pour que pendant cette période, le mécanisme de transition prépare les élections, les organise et nous permette de rentrer paisiblement à l'ordre constitutionnel issu de référendum de 2006. Tant que Joseph Kabila sera là et nous considérons à la fois comme problème et source de problème, il ne peut plus nous garantir la tenue d'élections.

La preuve, c'est que maintenant avec la Céni, ils viennent de renvoyer les élections aux calendes kabilistes, même pas les calendes grecques qui sont quand même limitées dans le temps. Il faut que les forces politiques et sociales mobilisent le peuple pour faire partir Kabila et instaurer une transition démocratique, courte, à même de nous préparer à revenir à l'ordre constitutionnel issu du pacte républicain. Les animateurs de cette transition ne seront pas candidats ».

Mohindo Nzangi (G7) : « A mon avis, il doit y avoir un mécanisme au niveau interne et externe. Au niveau interne, il faut que le peuple montre effectivement qu'il est dans ce schéma de désaccord avec la continuation du travail de Kabila et Nangaa. C'est donc la mobilisation des forces politiques et sociales qui va déclencher le mécanisme externe. Et à ce niveau, puisque l'Accord du 31 décembre 2016 a été avalisé par une résolution du Conseil de sécurité. Il faut que le Conseil de sécurité vote une résolution pour constater que c'est Kabila qui est le blocage à l'application de l'Accord ».

Un autre cadre du G7, Dr Molisho, est plus tranchant : « Pour nous, tant que le président Kabila est là, il n'y aura pas d'élections. Or, le peuple ne demande qu'une seule chose, participer aux élections pour choisir librement ses dirigeants. La seule solution qui nous reste, c'est faire partir Kabila. S'il y a un dialogue, il doit se tenir après le départ de Kabila, pas avant ».


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Notre Congo_Rdc @D354S4K   Message  - Publié le 16.10.2017 à 13:46
Les REVEURS

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Prof. Dr.Robert KIKI @WE8J2GQ   Message  - Publié le 16.10.2017 à 11:34
Que la Communauté internationale puissent agir vite et prévenir le chaos en perspective, face à cette manque volonté politique de la part du politique congolais d'aller aux élections, bien au contraire l' Opposition et la Majorité se complaisent dans les négociations en négociations, transition en transition, les arrangements éphémères ,le partage des postes sans mandat du peuple.

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manono@gmail.com @LSN67TL   Message  - Publié le 16.10.2017 à 09:57
CENCO, prononcez-vous nous attendons incessamment votre réaction. Est-ce que vous avez vu comment KABILA a sapé (saboté) le dialogue qui a été tenu sous votre médiation??? Est-ce que savez-vous que n'eût été votre intervention le peuple serait descendu massivement dans les rues????? Est-ce que savez-vous que à travers une presse étrangère KABILA avait dit que être prêtre ne signifie pas être ????? Alors, dites quelques SVP CENCO car, le peuple est prêt pour ke KABILA le termine comme ça il va continuer avec sa MP.

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AZARIAS RUBERWA @DQK5DYT   Message  - Publié le 16.10.2017 à 07:57
Musa , que KABILA le veule ou pas, il est partant, car la population est déjà prête à mourir, il serait mieux devant tout le monde entier que KABILA tue comme il l'a tjr fait tous les congolais pour qu'il règne, au cas contraire, c'est le peuple qui va l'arrêté et le déférer devant la CPI, nul n'a peur de la mort étant donné que nous sommes déjà mort avec KABILA, est ce un mort a peur de la mort ? c'est eux le vivant de la MP KABILIE qui ont peur de la mort, car ils savent que le peuple déjà mort n'a pas besoin de la vie de souffrance sous KABILA, nous attendons le mot d’ordre de nos leaders de RASSOP/Limeté et nous sortons pour mourir et laissé KABILA seul régner sur nos cadavre, c'est tout

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MWIN MANGAND @WIU5GXD   Message  - Publié le 16.10.2017 à 07:44
un dialogue, oui, mais après KABILA d'accord avant KABILA pas moyen tokobebana mabe!!!!31/12/207 le Conge au Rouge!!!

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Musa @G14FZFF   Message  - Publié le 15.10.2017 à 22:44
Jean-Bertrand Ewanga, avant de faire un consensus pour désigner l'autorité de la transition il faut d'abord LE SOULEVEMENT POPULAIRE dont stipule l'article 64. Puisque sans cela Joseph Kabila ne va pas ceder son poste facilement, cela ou les mieles coulent. Donc il faut lui chasser par la force comme au Bourkina Fasso. Le peuple est determine', cela demande de mobiliser le peuple et ne donnez pas la date du soulevement aux media sociaux sinon Kabila va envoyer le policier pour disperser la population. Il faut se communique avec le peuple en secret et cela soit confidential de n'est pas publier cela a l'internet. Il faut que le SOULEVEMENT POPULAIRE soit brusque, de faire une grande surprise dans les rues sur toute l'etendu du pays. A ce moment il y aura une grande reussite et Kabila et son gouvernement vont fuire. La patruit ou la mort, nous VAINCRONS.

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