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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Politique

OIF : à huit semaines du sommet de Dakar, Sassou sollicite le soutien de Kinshasa

2014-09-30
30.09.2014 , Kinshasa
Politique / Société
2014-09-30
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Le président du Congo/Brazzaville compte sur le soutien de la RDC en faveur de son candidat Henri Lopez au poste du secrétaire général de l’OIF, alors que la barbarie subie par les Rd Congolais expulsés de l’autre rive sans ménagement par les autorités de Brazzaville est loin d’être oubliée

Il y a une semaine, le chef d’Etat du Congo/Brazzaville, Denis Sassou Nguesso a effectué une visite éclair à Kinshasa. Visite qui a suscité beaucoup de réactions à Kinshasa cinq mois après que des milliers des ressortissants de la RDC résidant au Congo d’en face aient été expulsés par les autorités de ce pays à travers l’opération Mbata ya Mukolo.

D’après certaines indiscrétions, Denis Sassou Nguesso est venu à Kinshasa pour entre autres solliciter le soutien de la RDC en faveur de son candidat secrétaire général à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Henri Lopez, en remplacement du sénégalais, Abdou Diouf.

Le chef d’Etat du Congo voisin qui avait gardé silence lors des expulsions sauvages et barbares des ressortissants de la RDC de Brazzaville a compris que la RDC joue un rôle important dans la Francophonie et peut influencer d’autres Etats membres dans le vote

En traversant le fleuve, pour solliciter le soutien de la RDC, en vue de l’élection de l’ambassadeur Henri Lopez, Sassou Nguesso crache sur le sang des ressortissants de la RDC décédés au cours de l’opération Mbata ya Mukolo. Les autorités de la RDC devraient profiter de cette demande, pour montrer à Sassou que le mal que son pays a fait subir aux ressortissants de la RDC à Brazzaville reste gravé dans la mémoire de tout Congolais qui réclame justice et réparation.

12 ans sous la férule de l’ancien président sénégalais Abdou Diouf, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se trouve face au casse-tête de sa succession fin novembre à Dakar.

La Canadienne Michaelle Jean semble avoir une longueur d’avance sur ses quatre concurrents. Gouverneure générale de son pays de 2005 à 2010, et envoyée spéciale de l’Unesco pour Haïti, cette ancienne journaliste de 57 ans connaît à la fois la maison, puisqu’elle a été grand témoin de la Francophonie aux jeux Olympiques de Londres 2012, et des rouages des grandes organisations mondiales.

Elle a aussi l’avantage d’être du Sud avec ses origines haïtiennes, tout en étant soutenue par un des plus grands bailleurs de l’OIF, le Canada (mais aussi ses provinces de Québec et du Nouveau-Brunswick, membres à part entière).

L’Afrique va en ordre dispersé

Une règle non écrite veut en effet que le secrétaire général soit une personne du Sud. Mais certains estiment même que ce poste doit rester une chasse gardée africaine, alors que de nombreux postes de haut niveau sont occupés par des gens du Nord.

Sur la liste des candidats africains à ce poste prestigieux du secrétaire général de l’OIF, figurent les noms de Jean Ping, Pierre Buyoya, Henry Lopez, Jean-Claude De Lestrac, l’Equato-Guinéen Agustin Nze Nfumu et Diocounda Traoré. Cette pile de candidats prouve que l’Afrique n’a pas réussi à s’attendre sur un candidat unique devant succéder à Diouf au sommet de Dakar.

S’agissant du Gabonais Jean Ping, ancien président de la commission de l’Union africaine et diplomate reconnu, l’homme présente un profil idéal mais il a les ambitions présidentielles dans son pays.

Médiateur estimé en Afrique, l’ancien président burundais Pierre Buyoya (1987-1993, 1996-2003) devrait être barré, sauf surprise, par son passé d’ancien putschiste dans son pays qui peut vouer sa candidature à l’échec.

Du coup, l’ex-Premier ministre mauricien, Jean-Claude De Lestrac, secrétaire général de la Commission de l’Océan indien, pourrait tirer son épingle du jeu. Des pays africains ont accepté de tirer un trait sur Buyoya mais pas sur une candidature africaine.

L’écrivain congolais Henri Lopes, déjà candidat au poste par le passé, joue sur le même registre mais son âge, 77 ans, et ses postes de ministres sous Denis Sassou Nguesso sont un handicap.

Le cinquième et dernier candidat, est l’Equato-Guinéen Agustin Nze Nfumu. Notons que lors du sommet de Dakar fin novembre prochain, les chefs d’Etat décideront à huis clos.


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