Politique
Alors que le 31 décembre, date convenue dans l’Accord de la St Sylvestre pour l’organisation des élections, approche inexorablement, le microcosme politique national est en ébullition. « Pour être franc, il est presqu’impossible d’avoir des élections à la fin de cette année, parce qu’on n’a pas encore terminé avec l’enrôlement. L’espace Kasaï n’a pas encore été recensé, il n’y a pas encore enrôlement des Congolais de la diaspora, certaines lois importantes non encore votées, etc. Pour être sincère, il n’y aura pas élection en 2017, à moins qu’il y ait démagogie politique… », a martelé le Révérend Dr Stephen Nzita di Nzita, président du Parti du Peuple pour le Progrès du Congo (PPPC), ce samedi 16 septembre 2017 au cours d’un entretien à bâtons rompus avec MCNTeam.
A cet effet, ce scientifique propose la mise en place d’une Autorité Nationale de Transition (ANT) pour assurer une surveillance électorale afin de faciliter la passation pacifique du pouvoir à tous les niveaux. Sa raison d'être : assurer l’adhérence explicite à la convention de « gardien » du pouvoir et jouer le rôle de pont entre le peuple, ceux qui manquent de légitimité et les nouveaux animateurs politiques élus.
Concernant sa composition, Stephen Nzita di Nzita estime que les membres de l’ANT devront être les chefs des confessions religieuses de tendances : catholique (1) + protestante (1) + kimbanguiste (1) + islamique (1) + femmes apolitiques (3) + prof. émérite apolitique (1) + sénateur à vie (1), soit 9 membres au total.
A en croire le concepteur de ce plan de sortie de crise, le temps alloué à cette Autorité Nationale de Transition est de 9 mois maximum, afin que le président élu prenne ses fonctions conformément à la Constitution. « Il est temps que la faillite des solutions politiques actuelles cède sa place à une solution administrative. Cela vient à propos par le fait que le peuple congolais sinistré et déçu, n’accorde aucune confiance aux animateurs politiques actuels pour n’avoir pas respecté le mandat et l’accord de la Saint Sylvestre », a appuyé le président du PPPC.
Tout en recommandant que les secrétaires généraux et les cadres de l'administration publiques les plus gradés puissent expédier les affaires courantes, Stephen Nzita estime que le leadership actuel de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) doit être remplacé pour des raisons d'incompétence et / ou de comportement corrompu dans l'incapacité d’organiser les élections. « Ses membres ne représentent plus l'architecture constitutionnelle… », a-t-il révélé.
Confiant au peuple, cet acteur politique fait, enfin, noter que les Congolais ont la capacité et la volonté de mener des élections nationales aux normes et standards internationaux. « Ceux qui prônent la violence seront responsables devant la justice tant nationale qu'internationale. Y compris tous ceux qui se surestiment, se croient indispensables et refusent en toute illégitimité et illégalité de donner la chance à la paix ; tous ceux qui incitent le peuple à la violence ; tous ceux qui refusent d’obtempérer aux lois pour restituer l'ordre constitutionnel et l'espoir de la démocratie avortée au profit de leurs intérêts égoïstes ; tous ceux qui marchent contre la constitution de la République démocratique du Congo et les traités internationaux ratifiés par la RDC », a-t-il averti.
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