Economie
Après la mise en place d’une commission technique destinée à examiner les revendications des pétroliers, le rapport des experts se trouve déjà sur la table du ministre de l’Economie.
Selon certaines indiscrétions, les prochaines heures seront déterminantes quant à la fixation de prix du litre à la pompe.
Au cours d’un entretien exclusif accordé à MCNTeam, le vice-président du groupement professionnel des distributeurs des produits pétroliers (GPDPP), Emery Mbatshi Bope, a indiqué que les négociations se poursuivent.
« Nous continuons. Il est prévu une réunion ce lundi 11 septembre avec la délégation du gouvernement. J’espère que nous allons conclure aujourd’hui car la commission technique des experts a terminé son travail et va soumettre le document au gouvernement pour approbation », a-t-il indiqué.
A propos d’une probable augmentation de prix du litre à la pompe, Emery Mbatshi Bope pense que c’est une tâche qui revient à l’Etat.
« Il ne faut pas aller vite en besogne. Qu’il y ait augmentation ou pas, ce qui est important, c’est que nous avons travaillé sur la structure des prix. Attendons l’arrêté qui sera signé par le ministre de l’Economie dans les heures qui suivent. C’est ce qui va déterminer la hauteur de l’augmentation, si augmentation il y aura. Et si cette augmentation permettra d’arrêter l’hémorragie et apporter des solutions durables aux problèmes posés, je ne vois pas pourquoi ça doit faire mal. Surtout quand on sait que l’augmentation ne peut dépasser 5% », a-t-il déclaré.
Concernant le taux de change appliqué dans la structure de prix du carburant, Emery Mbatshi pense qu’il doit être réajusté et adapté aux réalités de terrain.
Il est conscient que cela ne dépend ni du gouvernement, ni des pétroliers. « Nous ne faisons que subir. Par rapport au taux de change, il y a une forte dégradation. Quoi de plus normal qu’on puisse examiner la façon dont sera appliqué un taux de change réaliste ? Et si par exemple, en cherchant à réajuster le taux de change appliqué dans la structure des prix, on arrive à une augmentation de moins de 5%, ça ne peut avoir aucun impact sur les prix des biens et services. De toutes les façons, l’augmentation ne dépendra ni du gouvernement, encore moins de la profession pétrolière. Elle dépend de l’évolution des paramètres. Si l’on trouve que pour résoudre le problème il faut une augmentation de 20%, il faudra s’assumer et procéder par paliers, par exemple », a-t-il rassuré.
Depuis quelques jours, les pétroliers font pression au gouvernement, demandant la hausse du prix à la pompe. Parmi les revendications des pétroliers, l’on note le réajustement du taux de change appliqué dans la structure des prix du carburant. Il y est appliqué le taux de 1.380 francs congolais pour un dollar américain alors qu’au niveau de la Banque centrale du Congo (BCC), l’on parle de 1.560 francs congolais le dollar.
Aux dernières nouvelles, la réunion prévue le lundi 11 septembre est reportée au mardi 12 septembre. Aucune explication n’est encore fournie quant à ce report.
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