Pollution sonore : Matonge nargue le bourgmestre JC Kadima

Conformément aux instructions de sa hiérarchie, le bourgmestre de la commune de Kalamu, Jean-Claude Kadima, a mis en garde, depuis quelques semaines, des tenanciers de terrasses, bars et autres, contre la pollution sonore.

L'homme est personnellement descendu sur terrain pour la sensibilisation, notamment à Yolo-Sud où il a même menacé de saisir des matériels sonores, coffrer le DJ et faire payer des amendes exorbitantes à ceux qui ne respecteront pas cette mesure.

Mais au quartier Matonge, juste derrière son bureau, c'est-à-dire à quelques mètres de la maison communale, sur l'avenue du Stade, aucune terrasse n'observe la mesure du bourgmestre. Impossible de parler au téléphone lorsque vous longez cette avenue à partir du bar SMS jusqu'au marché Djakarta. Le volume de la musique est au maximum. On comprend dès lors pourquoi cette commune a été classée deuxième par le gouverneur Kimbuta en matière de pollution sonore, après celle de N'Djili.

Toujours à Matonge, sur l'avenue Victoire, avant la rivière Kalamu, à la frontière avec le quartier Kauka, deux bars voisins polluent l'environnement au vu et au su des autorités. Il suffit de passer par là pour s'en rendre compte. Chacun met sa musique, et au finish, c'est désagréable à l'oreille. Cela empêche aux élèves et étudiants de revoir leurs cours, aux malades de se reposer, aux spirituels de méditer et à la population de suivre la télé.

Coup de chapeau au bourgmestre de Kintambo, Didier Tenge Litho, qui a fait taire un bar sur l'avenue Komoriko, à cause du tapage diurne et nocturne. Il est personnellement descendu, il y a bien des semaines, sur le lieu pour arracher les baffles et l'amplificateur, sous les acclamations de ses administrés.