Afrique
En Angola, le prochain président, qui succédera à Jose Eduardo dos Santos, ne sera pas élu au suffrage universel. C'est le leader du parti qui remportera les législatives du 23 août prochain qui sera chef d'État.
En Angola comme en Afrique du Sud, il n’y a pas d’élection présidentielle au suffrage universel : le poste de chef de l’État revient automatiquement au leader du parti qui remporte les législatives. Le sort de João Lourenço (MPLA) est donc lié aux législatives du 23 août prochain. Ses deux principaux adversaires, le chef de l’Unita, Isaias Samakuva, 71 ans, et celui du Casa-CE, Abel Chivukuvuku, 59 ans, entendent bien le battre avec le soutien des « révous » (pour révolutionnaires) de la société civile et du rappeur Luaty Beirão, libéré en juin 2016 après un an de prison.
Mais, vu la mainmise du MPLA sur la société angolaise, beaucoup doutent de la transparence du scrutin et misent déjà, comme le président Emmanuel Macron, sur l’élection de Lourenço.
Est-ce pour donner le change ? Celui-ci mène campagne comme si l’élection s’annonçait serrée – en août 2012, l’Unita n’avait été gratifiée que de 18 % des voix. Le slogan de Lourenço dans ses meetings : « Corriger ce qui est mal et sauvegarder ce qui est bien. » Comme dos Santos en son temps, le candidat du MPLA promet de mettre fin à la corruption, aux pots-de-vin et à « la culture du gâchis ». En annonçant moins de tracasseries administratives pour les demandeurs de visa et une libéralisation du système bancaire, il tente une perestroïka. Mais pour l’heure, la glasnost – la transparence – n’est pas à l’ordre du jour.
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