CNSA : Joseph Olenghankoy entend conduire les Congolais à la paix et à la démocratie

Il a fallu consacrer tout l’après-midi du samedi 22 juillet pour que les 22 membres sur 28 puissent désigner par consensus le Président du Conseil national de suivi de l’Accord du 31 décembre 2016 (CNSA) et ses collaborateurs. Joseph OlengaNkoy puisque c'est de lui qu’il s’agit implore la sagesse divine pour conduire le peuple vers le chemin de la paix, de la dignité et de la démocratie, tels sont ses propos à chaud après sa désignation par ses paires.

Le président des Fonus et coordonnateur du Rassemblement aille Kasa-Vubu reconnait la lourde responsabilité que les membres de cette structure viennent de lui confier. Il appelle ainsi tout le monde à l’unité pour relever le défi. L’actuel président du CNSA sera secondé par trois vice-présidents dont Adolphe Lumanu de la Majorité, Vital Kamerhe de l’opposition signataire de l’Accord de la Cité de l’Union africaine et du front commun pour le respect de la constitution qui doit se prononcer ce lundi. Le poste du rapporteur est confié à la société civile qui doit se concerter pour donner son candidat. La questure est réservée au Rassop qui doit aussi harmoniser ses vues avant de désigner l’oiseau rare, a fait savoir Aubin Minaku, au cours de cette réunion du samedi 22 juillet qu’il a co-présidée avec Léon Kengo.

UN CALENDRIER ELECTORAL TRES ATTENDU

Aubin Minaku qui a pris la parole en tant que facilitateur mandaté par le Chef de l’Etat a indiqué que le CNSA est une structure capitale pour les échéances à venir. Sa mise en œuvre, a poursuivi le président de l’Assemblée nationale, permettra en concertation avec le gouvernement et la Ceni, de mettre à la disposition du peuple congolais un calendrier électoral acceptable par tous.

Le CNSA, a souligné Aubin Minaku, est une institution d’appui à la démocratie chargée de veiller au respect de l’Accord de la Saint Sylvestre par tous les acteurs en vue de garantir l’organisation des élections crédibles, apaisées et transparentes. Son existence est un préalable indispensable à l’organisation des élections.

NECESSITE DE DOTER LE CNSA D’UNE LOI ORGANIQUE

En tant qu’institution d’appui à la démocratie, le CNSA ne peut exister, siéger et statuer valablement qu’à partir de sa création par une loi organique, a martelé le facilitateur. C’est de ce texte qu’il tirera son existence légale, son autorité et sa compétence, a-t-il soutenu.
C’est ainsi qu’il a invité le gouvernement à déposer toute affaire cessante à l’Assemblée nationale, la proposition de loi qui lui a été transmise pour observation. Cela, a-t-il noté, permettra aux organes délibérants de l’adopter en priorité à la session de septembre.

Par ailleurs, le président de l’Assemblée nationale a tenu à préciser sur les 28 membres qui devaient constituer le bureau de cette structure, 22 membres ont vu leurs mandats validés. S’agissant du Rassop, avant leur division, il avait présenté 6 délégués. Or actuellement, ce Rassemblement connait une scission.

Cependant, le facilitateur exhorte l’aile Limete à les rejoindre au courant de la semaine qui commence. Si cela est fait, il y aura réaménagement au sein du bureau, a-t-il laissé entendre.

Pour terminer, Aubin Minaku a souligné qu’il reste au bureau la mise en place et finalisation avec quelques points qui demeurent et de passer à l’élaboration du projet de règlement intérieur du bureau provisoire. Enfin, il faut que le CNSA puisse appuyer le processus électoral, a conclu le facilitateur mandaté par le chef de l’Etat.