Politique
Au total, plus de 82 chefs de partis politiques, acteurs de la société civile et syndicats ont été présents à cette solennité. Ils se sont faits accompagner de leurs militantes et militants. Question de faire leur profession de foi à l’Autorité morale de DECO qui, pendant un bon bout de temps, s’est montré réservé, nonobstant l’agitation autour de la révision constitutionnelle, les élections…
Devant les chasseurs d’informations et d’images, Joseph Olenghankoy a délié sa langue.
D’entrée de jeu, il a remercié, de vive voix, tous les chefs des partis politiques et autres sociétaires qui ont fait le déplacement du siège des Fonus, mais également leurs membres. Un hommage vibrant a été rendu au peuple congolais, qui ne cesse de l’accompagner dans cette marche vers la démocratie enclenchée depuis le 24 avril 1990.
"Débout Congolais", cette nouvelle plateforme qu’il pilote, va faire l’opposition autrement, a-t-il dit. L’objectif visé est de défendre fermement le peuple congolais, avec un langage modéré.
Pour certains commentateurs, Joseph Olenghankoy quitte désormais la branche radicale de l’opposition, au sein de laquelle il a évolué au départ des années 90 quand il combattait la dictature du Maréchal Mobutu de triste mémoire. Pour ainsi dire, avec "Débout Congolais", c’est un autre Olenghankoy qui s’affiche dans l’agora politique du Congo-Kinshasa.
Dans cette nouvelle façon de faire la politique, Olenghankoy Joseph opte pour le dialogue qui, selon lui, est à mesure de mettre filles et fils du pays autour d’une même table. Fort de son expérience politique, il croit que cela aura lieu. Lui et ses partenaires, a-t-il renchéri, travaillent pour aider la République à avancer vers la démocratie, mais surtout pour conquérir le pouvoir.
A l’en croire, DECO va décourager tous les infiltrés qui tenteraient de saborder ses actions.
Loin de toute discussion stérile, les sociétaires de DECO, comme l’a dit son autorité morale, peaufinent déjà des stratégies pour des actions sur terrain. Ce, en vue de placer les militantes et militants de chaque parti politique et association disséminés à travers le pays en ordre de bataille.
L’actualité oblige, il a répondu à quelques préoccupations des professionnels des médias.
Par rapport à la révision constitutionnelle, il ne se prononce pas encore. Toutefois, affirme-t-il, seul le chef de l’Etat, en tant que garant de la Nation, peut mettre fin à cette polémique qui divise la classe politique congolaise. D’autant plus, a-t-il poursuivi, qu’au cours de ses différents discours à la Nation, Joseph Kabila n’a cessé de dire qu’il va respecter la Constitution du 18 février 2006.
Au sujet des concertations politiques organisées il y a peu, l’autorité morale de "DECO" renvoie tout à l’appréciation du chef de l’Etat.
Interrogé après la cérémonie, le président national de DDC, Ingele Ifoto, invité à cette occasion, a félicité l’autorité morale de DECO, tout en soulignant que c’est un bon départ. "C’est une preuve que la démocratie est en marche", a-t-il ajouté, avant de souhaiter plein succès à cette nouvelle plateforme qui va désormais faire parler d’elle à travers ses différentes actions dans le pays.
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