Sous les auspices du PNUD, Organisation d’une journée de réflexion sur la protection de l’environnement

Dans le cadre du mois de l’environnement décrété depuis le 5 juin, jour de la commémoration de la journée mondiale de l’environnement, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a organisé le mardi 20 juin une journée de réflexion sur la protection de l’environnement, au Jardin botanique de Kinshasa. A cette occasion, il a été lancé un appel à la RDC à jouer un rôle majeur dans la régulation du climat et la lutte contre les catastrophes naturelles, au regard de l’importance de ses ressources naturelles.

L’Institut congolais de la conservation de la nature (ICCN) a, pour la circonstance, invité les autorités politiques, les enseignants, les étudiants, les mamans maraîchères et toute la population à prendre conscience de la situation misérable et précaire des populations rurales. Aussi les a-t-il exhortées à comprendre les enjeux de l’heure liés à la protection de l’environnement, à consacrer une attention soutenue aux actions visant la protection de l’environnement, à être pour la nature et à se rapprocher d’elle pour la protéger, en visitant les merveilles qui pullulent  dans la nature congolaise comme le volcan de Nyirangongo, des neiges éternelles du Mont Ruwenzori , la chute de Lofoï, etc…

Dans son mot de circonstance lu par son Directeur de cabinet, le Directeur général de l’ICCN a souligné le fait que les problèmes environnementaux croissants tels que le changement climatique, les inondations, les érosions, la diminution des ressources naturelles et la perte de la fertilité des sols ont amené chacun à comprendre davantage l’importance de la nature et des écosystèmes pour notre bien-être et notre prospérité. Selon lui, sur la planète terre, des milliards de personnes vivant en milieu rural passent chaque journée de travail connectées à la nature et dépendent de la façon dont celle-ci leur fournit la nourriture et l’eau pour leur subsistance. Ils sont donc les premiers à souffrir lorsque les écosystèmes sont menacés et dégradés soit par la surexploitation, la pollution ou le réchauffement de la planète. C’est le cas, a-t-il souligné, de la majeure partie de la population de la RDC qui vit en milieu rural et dépend du travail de la terre et qui doit bénéficier de l’attention de la communauté tant nationale qu’internationale.

En outre, il a rappelé que la RDC, avec ses habitats exceptionnels et ses nombreuses espèces végétales et animales dont certaines sont endémiques et rares, occupe le cinquième rang mondial en termes de méga biodiversité. A ce propos, il a cité les grands singes gorilles de montagne et de plaines de l’est, le chimpanzé commun et le chimpanzé nain ou bonobo, l’okapi, le paon congolais, la girafe congolaise, le lesula, le perroquet gris, les éléphants de forêt et de savane, les buffles de forêt et de savane, les poissons aveugles, le lamantin d’Afrique, l’afromorsia, le prunus africana, le bois rouge, etc…

Le PNUD place l’environnement parmi ses priorités

De son côté, le représentant du PNUD a révélé que le programme de son institution repose sur trois piliers dont l’environnement. Pour mener à bien des activités dans ce domaine, le PNUD a mis en place le Fonds REED+. Il a souligné le fait que chaque composante de la société a un rôle majeur à jouer dans les questions de l’environnement pour induire un changement dans le comportement des Congolais.En outre, il, a reconnu les efforts de la RDC qui est l’un des grands pionniers de la conservation de l’environnement.

Les messages clé de cette journée ont été axés sur  l’importance des aires protégées dans la vie des hommes, la participation des citoyens à la promotion d’un environnement sain, ainsi que le rôle des aires protégées sur la survie des hommes.

La principale recommandation exhorte tous les hommes à s’impliquer dans la protection de l’environnement étant donné que tous dépendent de la nature.